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entreprises et marchés
Ranbaxy Un indien à l'assaut des géants de la pharmacie
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Le champion indien des médicaments génériques mise sur l'innovation pour
développer des produits à plus haute valeur ajoutée. Avec ses scientifiques de

qualité et des coûts de R et D peu élevés, il veut défier les groupes
pharmaceutiques européens et américains.
Turban sikh et costume à l'occidentale, Malvinder Mohan Singh, le jeune patron de Ranbaxy, personnalise, à lui seul, sa volonté de mêler tradition et mondialisation. Ces deux traits sont omniprésents dans l'entreprise : leader en Inde où elle souhaite favoriser l'accès du plus grand nombre aux médicaments, elle est devenue en quelques années, le numéro 9 mondial des fabricants de génériques, avec 80 % de ses ventes réalisées à l'export. Le grand-père et le père (dont un portrait peint trône dans le bureau du PDG), ont fait de Ranbaxy une petite multinationale. A la troisième génération d'amplifier cette position et surtout de muscler la R et D.
« En 2012, nous voulons atteindre les 5 milliards de dollars de chiffre d'affaires, entrer dans le top 5 mondial des fabricants de génériques et lancer notre premier médicament innovant », annonce sans complexe le patron du groupe basé dans une banlieue sans âme de Delhi. Dans un environnement concurrentiel tendu, l'affirmation est ambitieuse même pour ce groupe, coté en Bourse, et emblématique de la « new India ».
Avant de rêver au grand large, le groupe Ranbaxy s'est assuré une solide place sur son marché intérieur et ses 1,1 milliard de patients potentiels allant des nouveaux nababs aux intouchables. Selon le consultant McKinsey, le marché pharmaceutique indien devrait tripler et atteindre 20 milliards de dollars en 2015, encore loin du marché français actuel de 34 milliards de dollars (selon IMS). Il intégrera ainsi le top 10 des marchés mondiaux.
Numéro 1 devant ses concurrents locaux Dr Reddy's ou Cipla, Ranbaxy n'hésite pas à investir pour stimuler le développement de la santé. Pas d'hôpitaux de qualité ? Qu'à cela ne tienne, la chaîne d'hôpitaux privés Fortis Healthcare sort de terre, avec Malvinder Singh comme président ! Un dynamisme et une faculté de créer de toutes pièces ce qui manque dans ce pays qui accuse des retards criants en matière d'infrastructures. Là où un simple déplacement tourne vite au cauchemar, presque tous les jours des entreprises dédiées aux essais pharmaceutiques cliniques voient le jour, toutes équipées d'un matériel dernier cri. Sans parler des centres de télédiagnostic branchés avec les Etats-Unis ou l'Angleterre.
Mais le marché intérieur ne suffit plus. A son poste depuis bientôt deux ans, Malvinder Mohan Singh, le principal actionnaire de Ranbaxy avec son frère, veut relever le gant face aux leaders mondiaux des génériques, l'israélien Teva et le suisse Sandoz. Un vrai challenge. Les deux groupes déboursent des milliards de dollars pour renforcer leurs positions. En 2005, Teva a fondu sur l'américain Ivax, Sandoz s'emparant pour sa part de l'allemand Hexal. Si depuis dix ans, Ranbaxy a procédé lui aussi à des achats (Espagne, Italie, Allemagne, Benelux.), ceux-ci se chiffraient plutôt en dizaines de millions de dollars. Comme la dernière en date, en juillet 2006, quand Ranbaxy a mis la main sur Mundogen, l'activité générique du laboratoire britannique GlaxoSmithKline (GSK) en Espagne.
Recette classique, ces acquisitions permettent d'aller vite pour s'implanter sur un marché. Dans ses brochures, Ranbaxy se vante ainsi fièrement de vendre ses génériques dans 125 pays et d'être présent sur 23 des 25 plus grands marchés pharmaceutiques mondiaux. Une recette vérifiée en France où l'indien a repris le département génériques d'Aventis (RPG) en 2004, une activité commerciale qui emploie dans notre pays 85 personnes.
« La prochaine étape est de construire réellement notre présence européenne pour améliorer notre valeur ajoutée », souligne le PDG. La difficulté est double : il s'agit d'intégrer les entreprisesacquises et surtout de coller aux marchés, dont les réglementations, le marketing, les produits et les clients diffèrent selon les pays.
Illustration en France : « Les 23 000 pharmacies peuvent acheter nos produits directement à Ranbaxy ou via un grossiste », souligne Anne Baille, la dirigeante de la filiale française depuis bientôt un an. En Allemagne, par contre, cette année, la caisse d'assurance maladie de l'un des Länder a fait un appel d'offres pour une molécule avec un magasin central qui gérera le stock de médicaments. » Selon les pays, Ranbaxy doit adapter sa force de vente et ses stratégies marketing. Pour Anne Baille, une ancienne de Johnson et Johnson et de Roche, c'est cette marge http://www.usinenouvelle.com/archive/page_archive.cfm?id_article=U307103801&tit. 14/11/2007 Ranbaxy Un indien à l'assaut des géants de la pharmacie de manoeuvre, plus importante dans les génériques que dans la pharmacie classique, qui fait l'intérêt de son poste ! Un poste difficile : si la France contribue à 25 % du chiffre d'affaires européen de Ranbaxy, cette filiale n'est pas encore rentable et n'est que neuvième sur le marché.
C'est bien là l'une des faiblesses de Ranbaxy. Si le groupe est bien présent sur la plupart des marchés clés, il est rarement leader. Et il doit se battre sur tous les fronts. Avec un risque de dispersion. A Delhi, le PDG, qui nous reçoit dans son opulente villa personnelle, en a bien conscience. « La question aujourd'hui n'est pas de nous étendre davantage mais de nous renforcer sur les zones clés en accroissant le nombre de nos produits et nos parts de marché », reconnaît Malvinder Singh. Pour cela, il a reporté son objectif initial de réaliser 40 % de ses ventes en 2012 grâce à des médicaments innovants, préférant financer son renforcement dans les génériques.
Le changement de calendrier ne fait que retarder le choix stratégique que devra affronter le tigre indien de la pharmacie. A savoir se tourner vers des médicaments à plus forte valeur ajoutée. L'évolution semble inexorable depuis la reconnaissance de la propriété intellectuelle en Inde en 2005, suite aux négociations au sein de l'OMC. Ranbaxy était devenu maître dans l'art de la retro-conception, le « copiage ». Désormais, il va devoir tenir compte des brevets et développer lui- Pour ces produits, les objectifs de volume sont revus, pas les échéances. L'objectif de Ranbaxy reste de lancer en 2012 le premier « vrai » médicament dans l'un de ses domaines de recherche :maladie infectieuse, métabolique et inflammatoire, respiratoire et depuis peu l'oncologie.
« Cette année, nous dépenserons 100 millions de dollars en R et D, c'est le plus gros budget en Inde, toute industrie confondue », lance fièrement Malvinder Singh. Le chiffre paraît dérisoire par rapport aux 4 milliards d'euros de budget du groupe français Sanofi-Aventis, mais il doit être en fait réévalué « en parité de pouvoir d'achat » : le coût de la R et D en Inde est trois à cinq fois plus faible qu'en Europe ou aux Etats-Unis. Ranbaxy annonce une dizaine de programmes de développement, dont le produit le plus avancé, contre la malaria, est en essai clinique de phase II. Bref, le groupe dont toute la R et D est localisée en Inde, à Gurgaon, une zone industrielle reliée à Delhi par une nouvelle autoroute, veut à tout prix se défaire de l'image d'entreprise de production bas de gamme. L'héritier du groupe rappelle fièrement que ses chercheurs sont à l'origine de découvertes brevetées. « Nous avons été les premiers, en Inde, à commercialiser une technologie innovante de délivrance de médicament. Nous sommes parvenus à développer une formulation pour l'antibiotique Cipro de Bayer », lance Malvinder Singh. Ce système, commercialisé en 2003, permet de prendre le médicament en une prise par jour. Car, à l'instar de ce partenariat, Ranbaxy n'hésite pas à s'associer. Il a signé un accord de développement et de marketing avec son compatriote Zenotech, spécialisé dans les génériques injectables, pour son premier produit issu des biotechs. Ces dernières nécessitent une R et D et surtout des outils de production très spécifiques. Mais le PDG insiste sur l'accord de codéveloppement qui le lie avec GlaxoSmithKline (GSK). Ranbaxy se charge de la recherche et de la preuve de l'efficacité du médicament avant de passer le relais à GSK.
Un moyen pour l'indien d'être au plus près des compétences des grands groupes pour les essais cliniques de grande ampleur et la commercialisation des molécules innovantes. D'autres partenariats sont envisagés.
Ce modèle hybride de développement de purs génériques et de nouvelles molécules sur des segments théra-peutiques spécifiques pourra-t-il propulser Ranbaxy dans le top 5 mondial des fabricants de génériques ? Comme ses grands compétiteurs Teva ou Sandoz qui suivent la même stratégie, le groupe n'a pas le choix. Il doit se démarquer d'entreprises originaires d'autres pays comme la Chine ou la Malaisie qui sont devenus bien plus compétitifs sur les marchés de masse à bas coût. Dans ce pays en pleine transfor-mation, il pourra s'appuyer sur des scientifiques réputés et sur son réseau de partenaires industriels et académiques. Sans oublier la légendaire fierté indienne d'aller au-delà de ce qui se fait de mieux ailleurs. .
De notre envoyée spéciale à Delhi, Anne Pezet
Une forte présence mondiale
le 04/10/2007 N°3071
> 12 000 salariés dans 49 pays, environ 400 en Europe, 85 en France> 1,34 milliard de dollars de chiffre d'affaires en 2006 (+ 17 %), dont 80 % à l'export> 114 millions de dollars de bénéfice net en 2006 > Numéro 1 des fabricants de génériques en Inde (en chiffre d'affaires) numéro 9 dans le monde> Plus de 20 sites de production dont une dizaine en Inde Source : Ranbaxy Ses points forts
le 04/10/2007 N°3071
> Les faibles coûts de main-d'oeuvre qualifiée : 3 à 5 fois moins élevés qu'en Europe ou en Amérique du Nord.
> La qualité. Toutes les usines sont aux normes européennes et américaines.
> Un maillage géographique construit par acquisitions. Ranbaxy est présent sur 23 des 25 plus grands marchés pharmaceutiques mondiaux.
> Un budget de R et D qui progresse constamment (100 millions de dollars en 2007). Plus de 1 200 scientifiques travaillent http://www.usinenouvelle.com/archive/page_archive.cfm?id_article=U307103801&tit. 14/11/2007 Ranbaxy Un indien à l'assaut des géants de la pharmacie Ses points faibles
le 04/10/2007 N°3071
> Challenger sur presque tous les marchés, la rentabilité ne suit pas toujours. Ranbaxy devra se renforcer dans l'ensemble des pays pour se hisser dans le Top 5 mondial des génériques en 2012.
> Sa jeunesse dans les médicaments innovants. Réussira-t-il à se positionner face aux grands groupes pharmaceutiques ?> Son retard dans les génériques de médicaments issus des biotechnologies. Alors que les premiers « biosimilaires » viennent d'être autorisés en Europe, Ranbaxy ne Malvinder Singh, un jeune loup venu de la finance
le 04/10/2007 N°3071
A seulement 34 ans, Malvinder Mohan Singh est depuis presque deux ans à la tête du groupe fondé par son grand-père. Après un diplôme d'économie en Inde, ce sikh s'est formé aux Etats-Unis, où il a décroché un MBA à l'université de Duke (Caroline du Nord). Il fait un début de carrière dans la finance (American Express, Merrill Lynch) puis il rejoint Ranbaxy en 1998, où il a tenu plusieurs postes, de la vente à la finance en passant par le développement international. Sonimplication va au-delà de son rôle de chef d'entreprise. Il a une « mission » : donner à tous l'accès aux médicaments. Ce qui n'empêche pas, celui qui réside dans une villa luxueuse de Delhi,de diriger son entreprise d'une main de fer. Tous les salariés doivent respecter un credo : réaliser les objectifs ambitieux fixés pour 2012. Parallèlement à Ranbaxy, cet homme classé parmi les 10 Indiens les plus riches préside la chaîne des hôpitaux Fortis Healthcare (dirigée par un membre de la famille) et le groupe financier Religare.
« Ranbaxy est positionné pour devenir l'un des leaders
mondiaux »
le 04/10/2007 N°3071
Trois questions à Laurent Payer, senior portfolio manager de Sectoral Asset Management (gestion d'actifs) Le groupe a une présence internationale solide et profite de sa production à bas coûts. Il est présent sur des marchés porteurs, comme le Japon grâce à un joint-venture. Et il bénéficie de la croissance de son énorme marché domestique, liée à l'augmentation du niveau de vie de la classe moyenne.
Comment voyez-vous son évolution dans la compétition internationale ?Les Indiens sont très ambitieux et tenaces. Ranbaxy s'est positionné pour être l'un des leaders de demain. Il investit clairement sur les systèmes de délivrance innovants de médicaments, qui apportent de la valeur ajoutée à la molécule. et plus de marge à l'entreprise.
Vous restez néanmoins prudent sur les génériqueurs indiens. Pourquoi ? L'Inde est le berceau des génériques avec un atout indéniable, les faibles coûts de R et D et de production. Il existe aujourd'hui un véritable engouement des financiers pour les fabricants comme Ranbaxy et Dr Reddy's. Mais il reste du chemin à parcourir avant de trouver des entreprises indiennes aux premières places des marchés européens et américains.
propos Recueillis par Anne pezet un marché très fragmenté
le 04/10/2007 N°3071
> 180 sociétés se partagent le marché mondial des génériques. Celui-ci est estimé à 78 milliards de dollars pour 2008, en croissance de 10 à 15 % par an sur les cinq prochaines années.
> les leaders mondiaux (chiffre d'affaires 2006)Ils sont tous le résultat des nombreuses fusions-acquisitions de ces dernières années. Et la consolidation va se poursuivre.
1. Teva (Israël) : 8,4 milliards de dollars (achat de l'américain Ivax en 2005)2. Sandoz (Suisse) : 6 milliards de dollars, (achat de l'allemand Hexal en 2005)3. Mylan (Etats-Unis) + Merck Generics (Allemagne) : 3,6 milliards de dollars (fusion en mai 2007)4. Barr Pharmaceuticals (Etats-Unis) : 2,9 milliards de dollars (achat du croate Pliva en 2006)5. Ratiopharm (Allemagne) : 2,2 milliards de dollars 6. Watson (Etats-Unis) : 2 milliards de dollars7. Actavis (Islande) : 1,8 milliard de dollars8. Stada (Allemagne) : 1,6 milliard de dollars 9. Ranbaxy (Inde) : 1,34 milliard de dollarsSources : « L'U.N. »; sociétés La semaine prochaine
le 04/10/2007 N°3071
http://www.usinenouvelle.com/archive/page_archive.cfm?id_article=U307103801&tit. 14/11/2007 Ranbaxy Un indien à l'assaut des géants de la pharmacie Dans notre prochain numéro, suite de la série « Les nouveaux conquérants » : > 4 -Le constructeur aéronautique russe Sukhoï De la production de masse à l'innovation
le 04/10/2007 N°3071
Création à Gurgaon, près de Delhi. Fondé par Bhai Mohan Singh, le grand-père de l'actuel PDG, Ranbaxy se focalise d'emblée sur la production de médicaments de masse et sur de nouvelles formulations. L'un de ses premiers médicaments à succès, le Calmpose (Diazepam), est lancé sur le marché local au début des années 1960 pour lutter contre certaines maladies du système nerveux central. Ci-dessus, le siège du groupe.
Intégration verticale des compétences. Le fondateur et l'un de ses enfants investissent dans toutes les activités en aval et en amont de la production de médicaments. Ils augmentent la capacité de production des ingrédients pharmaceutiques actifs (API) et développent les équipes de ventes. L'introduction en Bourse, en 1973, finance ces développements.
> 1980A la conquête de l'étranger. Le marché indien ne représente que 1 % des ventes mondiales de médicaments. Le groupe part à la conquête de la planète en intégrant la complexité des marchés internationaux et la gestion des flux de produits! Mais le plus dur vient de l'intérieur. Ranbaxy se heurte au gouvernement qui freine les exportations. Pour obtenir l'autorisation d'ouvrir un bureau à l'étranger, des mois sont nécessaires. Avec patience et ténacité, l'entreprise tisse son réseau.
> 1993Implantation de filiales sur les marchés clés. Ranbaxy vise tous les marchés importants. Il investit dans les équipes, les structures, les usines. Un changement de mentalités s'opère : l'Inde devient un marché parmi d'autres. Le groupe monte une joint-venture en Chine. L'année suivante, il installe son siège européen à Londres et son siège américain à Princeton (New Jersey). Le premier centre de R et D est ouvert à Gurgaon (photo), dans la banlieue de Delhi.
Cap sur les médicaments innovants. Sous l'impulsion du nouveau PDG, Malvinder Singh, le budget R et D augmente. Il atteindra 100 millions de dollars en 2007. Objectif 2012 : lancer la première molécule innovante « made in Ranbaxy » sur le marché mondial. Dans le même temps, l'entreprise veut renforcer sa présence dans les génériques et intégrer le top 5 mondial des fabricants de ce secteur. A droite, l'analyse d'une molécule.
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Conditions Générales
GISI recrute
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Source: http://appli7.hec.fr/emba/notes/upload/AD129n51.pdf

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