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Les vitamines B6 (et le magnésium) dans le traitement de l'autisme
Bernard Rimnland, Ph. D.
(texte recueilli par Sylvie Ruest)
À ma connaissance, chacune des douze études ayant fait l'objet d'une évaluation de la vitamine B6, en tant que traitement des enfants autistes, a conduit à des résultats positifs. Il s'agit d'un compte rendu plutôt remarquable, puisque les nombreux médicaments ayant fait l'objet d'une évaluation dans le traitement de l'autisme ont conduit à des résultats très contradictoires. En fait, lorsque plus de la moitié des études d'évaluation d'un médicament révèlent des résultats positifs, on peut alors parler de réussite. Par la suite, l'usage de ce médicament est recommandé dans le traitement des patients autistes. Toutefois, très peu de praticiens utilisent ou recommandent l'usage de la vitamine B6 dans le traitement de l'autisme et ce, malgré les découvertes effectuées de façon remarquablement régulière à ce sujet, et malgré le fait que cette vitamine soit incommensurablement plus sécuritaire que tout autre médicament administré aux enfants autistes. Pourtant, les recherches sur l'utilisation de la vitamine B6 dans le traitement des enfants autiste débutèrent au cours des années soixante. En effet, deux neurologues britanniques, A. F. Heeley et G. E. Roberts signalaient, en 1966, que lorsqu'on leur administrait des doses massives de tryptophane à titre d'essai, 11 enfants autiste sur 19 sécrétaient des quantités anormales de métabolites dans leur urine. Par contre, le fait d'administrer un seul comprimé de 30 mg de vitamine B6 à ces enfants régularisa leur urine; cependant, aucune étude de comportement ne fut effectuée à leur sujet. De plus, V. E. Bonisch, investigateur allemand, signalait, en 19868, que 12 enfants autistes sur 16 avaient fait preuve d'une amélioration considérable de leur comportement, après avoir reçu de fortes doses de vitamine B6 (100 mg à 600 mg par jour). Qui plus est, dans le cadre de cet essai ouvert en clinique, trois de ces patients ont parlé pour la première fois, à la suite de l'administration de cette vitamine. En 1964, à la suite de la parution de mon ouvrage intitulé "L'autisme infantile", des centaines de lettres de parents d'enfants autistes me parvinrent des quatre coins des États-Unis. Parmi ces patients, un certain nombre avait file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles essayé la "thérapie mégavitaminique", nouvelle à cette époque, sur leur enfant autiste. En effet, après avoir lu des ouvrages écrits par des diététistes populaires, la plupart d'entre eux avaient commencé à expérimenter diverses vitamines sur leur enfant autiste. Au début, je demeurai passablement sceptique face aux résultats remarquables que me signalaient certains de ces parents. Cependant, mon intérêt s'éveilla à mesure que les preuves s'accumulèrent. Ainsi, un questionnaire envoyé aux 1000 parents qui figuraient alors sur ma liste d'adresses me révéla que 57 d'entre eux avaient expérimenté d'importantes doses de vitamines. Par la suite, j'entrepris une étude à grande échelle, en l'occurrence sur plus de 200 enfants autistiques, de l'administration de mégadoses de vitamines B6 et C, de niacinamide et d'acide pantothénique, combinées à des comprimés de multivitamines spécialement conçues à cet effet. Précisons que ces enfants étaient originaires des quatre coins du Canada et des États-Unis, et qu'ils vivaient avec leurs parents Ajoutons que le médecin de famille assurait un suivi pour chacun d'eux. Plus de 600 parents avaient spontanément offert leur contribution à cette étude: néanmoins, la plupart d'entre eux ne purent vaincre le scepticisme de leur médecin. À la fin de cet essai, qui dura quatre mois, il devint évident qu'entre les quatre vitamines sur lesquelles avait porté notre étude, la plus importante se révélait la vitamine B6. Qui plus est, elle avait engendré de remarquables améliorations dans certains cas. En effet, lorsqu'on leur administra cette vitamine, entre 30% et 40 % des enfants firent preuve de progrès significatifs. Quelques enfants subirent des effets secondaires mineurs (ils étaient irritables, plus sensibles aux sons et mouillaient leur lit); toutefois, ces inconvénients s'estompèrent rapidement lorsqu'on leur donna des suppléments de magnésium. Deux années plus tard, j'amorçai, en compagnie de deux collègues, une deuxième étude expérimentale de l'application du traitement mégavitaminique sur les enfants autistes, en concentrant mon attention, cette fois-ci, sur la vitamine B6 et le magnésium. Dans le cadre de cette étude, mes co-investigateurs étaient Enoch Callaway, professeur au centre médical de l'Université de la Californie à San Francisco, ainsi que Pierre Dreyfus, professeur au Centre médical de l'Université de la Californie à Davis. Effectuée sur 16 enfants autistes, cette expérimentation mixte, qui consistait en un essai à double insu, produisit, à nouveau, des résultats significatifs du point de vue statistique. Ainsi, chez la plupart des enfants, la dose de vitamine B6 se chiffrait entre 300 mg et 500 mg par jour. De plus, afin de les préserver des carences d'éléments nutritifs provoquées par l'absorption de cette vitamine, plusieurs centaines de milligrammes de magnésium par jour, ainsi qu'un comprimé de multi-vitamine furent prescrits à ces enfants. (Tel que signalé récemment par Schamburg et al., la torpeur et les bourdonnements temporairement causée par l'administration de mégadoses de vitamine B6 résulteraient, selon toute probabilité, de l'unique absorption d'énormes quantités de cette vitamine - imprudence énorme, dans ce cas, puisqu'elle entraîne justement une carence d'autres éléments nutritifs.) Dans le cadre de ces deux études, la portée des bienfaits visiblement accomplie par la vitamine B6 sur les enfants fut remarquablement étendue. Il fut possible file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles de constater une amélioration de leur contact visuel, une diminution de leurs comportements d'auto-stimulation, un accroissement de leur intérêt pour le monde qui les entoure, une diminution de leurs crises de colère, ainsi qu'un développement de leur discours. Bien qu'ils n'en furent pas guéris, les enfants devinrent plus normaux, en général. Les besoins de vitamine B6 varient énormément d'une personne à l'autre. En fait, les enfants ayant fait preuve de progrès lors du traitement de la vitamine B6 se sont améliorés, parce qu'ils avaient besoin d'un supplément de cette vitamine. Ainsi, dans de nombreux cas, l'autisme constitue un syndrome de dépendance envers la vitamine B6. Après avoir accompli sa tâche au sein de notre étude, le professeur Callaway fit un séjour en France. Là, il persuada le professeur Gilbert Lelord ainsi que ses collègues d'entreprendre des recherches additionnelles au sujet des effets de la vitamine B6 et du magnésium sur les enfants autistes. Bien qu'ils demeurent sceptiques face à l'influence d'une substance aussi inoffensive qu'une vitamine sur un trouble aussi profond que l'autisme, les chercheurs français devinrent partisans de cette méthode après avoir entrepris, à contrecoeur, leur première expérience sur 44 enfants hospitalisés. Depuis lors, ils ont publié six études d'évaluation des applications de la vitamine B6, avec ou sans addition e magnésium, leurs études utilisaient habituellement l'équivalent d'un gramme par jour de B6, ainsi que d'un demi-gramme de magnésium. Non seulement Lelord et ses collègues mesurèrent-ils le comportement des enfants autistes, mais également la quantité d'acide homovanillique (AHV) et d'autres métabolités sécrétée dans leur urine. De plus, ces chercheurs effectuèrent de nombreuses études au cours desquelles les effets de la vitamine B6 et/ou du magnésium sur l'activité électrique du cerveau des patients furent analysés. Enfin, chacune de ces études fit montre de résultats positifs. Récemment, Lelord et al. ont compilé les résultats de leur recherche effectuée sur 91 patients; ainsi, 14% firent des progrès marqués, 42% ne firent aucun progrès, et leur état s'aggrava chez 11% d'entre eux. Les chercheurs ont observé que "dans le cadre de chacune de nos études. aucun effet secondaire ne fut remarqué." Vraisemblablement, aucun effet secondaire physique ne fut observé. De nombreuses études récemment effectuées sur des autistes par deux groupes d'investigateurs américains, ThomasGualtieri et al., de l'Université de la Caroline du Nord, ainsi que George Ellman et al., de l'Hôpital d'État de Sonoma en Californie, démontrèrent également des résultats positifs. Bien qu'aucun patient ne fut guéri par le traitement à la vitamine B6 et au magnésium, il existe de nombreux exemples montrant une réalisation de progrès remarquables. Dans l'un de ces cas, un patient autiste âgé de 18 ans file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles était sur le point de se faire expulser du troisième hôpital psychiatrique de sa ville. Même des quantités massives de médicaments n'avaient aucun effet sur lui; de plus, on l'estimait trop agressif et violent pour le garer en hôpital. En dernier recours, sa psychiatre essaya d'approche rapidement, Lors d'une réunion, la psychiatre rendit compte de sa récente visite faite à sa famille. Elle avait alors trouvé le jeune homme transformé en une jeune personne autiste agréable et facile à vivre, qui chanta même pour elle en s'accompagnant à la guitare. Autre exemple: une mère en panique me téléphona dans le but de demander des renseignements sur les autres ateliers surveillés existant dans sa ville. En fait, on était sur le point de renvoyer son fils de 25 ans pour comportement intraitable. Je ne connaissais aucune institution où placer son fils. Toutefois, je suggérai à cette mère d'essayer le Super Nu-Théra*, supplément contenant de la vitamine B6, du magnésium et d'autres éléments nutritifs. En moins de quelques semaines, elle rappela pour me dire, sur un ton animé, que son fils se débrouillait très bien maintenant. De plus, son salaire à la pièce avait augmenté de façon spectaculaire, soit du salaire minimal de 1.50$ à 25.00$ semaine. En raison des judicieuses découvertes démontrant la sécurité et l'efficacité des éléments nutritifs B6 et magnésium dans le traitement des personnes autiste, et en raison de l'inévitabilité des effets secondaires à court ou à long terme causés par l'utilisation des médicaments, il semble évident que cette approche sécuritaire et rationnelle devrait être essayée avant l'emploi de quelconques médicaments. Tiré du périodique "Autisme Research Review International", vol. 1, no 4, 1987, page 3. À noter: Ce texte est une transcription des photocopies disponibles à la S.A.R.M.M. Certaines erreurs ont pu se glisser car la lecture du questionnaire était parfois difficiles (caractères trop petites, mauvaise qualité de photocopies.). Vous pouvez imprimer directement ce questionnaire ou en demander une copie à la S.A.R.M.M. ainsi que dans la plupart des sections régionales de la Société québécoise de l'autisme. Questionnaire diagnostique pour les enfants atteints de troubles développement formule E2 Le questionnaire E2 a été conçu pour apporter une aide au diagnostic d'enfants qui ont été considérés ou qui pourraient être considérés comme autistes, présentant des traits autistiques, atteints de troubles envahissants du file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles développement, sévèrement atypiques, ou atteints d'autres troubles similaires. Il est important de savoir qu'aucune des méthodes utilisées actuellement pour poser un diagnostic d'autisme n'est vraiment satisfaisante. Toutes les méthodes couramment disponibles sont assez subjectives et ont d'autres défauts importants. Les résultats qu'elles fournissent sont peu concordants. Puisque la subjectivité est inévitable, un diagnostic fait par des experts n'est guère meilleur qu'un diagnostic reposant sur divers questionnaires. À l'avenir, nous espérons mettre au point des méthodes beaucoup plus fiables et fondées sur une démarche scientifique. Actuellement, cependant, il nous faut utiliser les informations imparfaites ou incomplètes données par les parents à des questionnaires diagnostiques ou lors d'entretiens, d'examens et d'observations à visée diagnostique, réalisés par des professionnels. (L'observation pose aussi des problèmes parce que le comportement d'un enfant tend à varier d'une journée à une autre et d'un endroit à un autre.) La formule E2, publiée pour la première fois en 1964, est l'un des questionnaires les plus fréquemment utilisés à travers le monde pour aider à poser un diagnostic d'autisme ou de troubles similaires. Dans les fichiers de l'Autism Research Institute, il y a près de dix-sept mille questionnaires complétés par des parents d'enfants autistes ou présentant des troubles autistiques, provenant de plus de quarante pays. Les informations suivantes vous aideront à mieux comprendre le score obtenu par votre enfant d'après vos réponses au questionnaire E2. Les scores du questionnaire E2 se situent entre -45 (le plus bas) et +45 (le plus haut) . Dans le monde entier, le score moyen obtenu à l'aide du questionnaire E2 pour un enfant dont le diagnostic "autisme" a été posé par des professionnels est de -2. Autisme infantile précoce (syndrome de Kanner ou autisme pur): les enfants dont le score est égal ou supérieur à + 20 sont des cas d'autisme infantile précoce (syndrome de Kanner). Seulement 5 à 10% des enfants diagnostiqués d'autistes font partie de cette catégorie rare. Autisme: les enfants dont le score se situe entre -15 et +19 sont typiquement considérés comme "autistes" par les professionnels partout dans le monde. La grande majorité des enfants diagnostiqués autistes font partie de cette catégorie. Autisme, formes apparentées: les enfants qui obtiennent un score égal ou inférieur à -16 au questionnaire E2 ne sont généralement considérés comme vraiment autistes, mais sont typiquement décrits comme "autistes atypiques", présentant des traits autistiques", "retardés avec des comportements autistiques ", etc. Plus le score est. faible (par exemple -25, -30), moins file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles l'enfant est susceptible de recevoir un diagnostic d'autisme. (Il faut noter cependant que la plupart des enfants qui ont des comportements de type autistique doivent aussi bénéficier des programmes éducatifs hautement structurés qui se sont révélés bénéfiques pour les enfants autistes. Le questionnaire E2 ne doit pas être utilisé pour exclure un enfant d'un programme d'éducation adapté.) Il faut reconnaître que cette classification est assez grossière, mais nous espérons qu'elle vous sera utile. Le but du questionnaire, forme E2: le questionnaire E2 a été conçu initialement comme outil d'investigation permettant aux chercheurs d'identifier des sujets autistes. Il a été utilisé par des centaines de chercheurs dans le monde entier pour diverses études portant sur l'autisme. En l'absence de tests biologiques précis permettant un diagnostic d'autisme, le questionnaire E2 aide les chercheurs à s'assurer que tel enfant est susceptible d'être réellement autiste (au lieu de présenter un trouble apparenté qui ressemble à l'autisme). Plus le score est élevé, plus le chercheur est certain que l'enfant est effectivement atteint d'autisme. Le questionnaire E2 n'est destiné à mesurer ni la sévérité de l'autisme, ni le niveau de fonctionnement. Le questionnaire E2 a aussi pour but d'aider à identifier les divers sous-groupes de l'autisme (par exemple, le syndrome de Kanner). Actuellement, nous utilisons des analyses statistiques complexes et informatisées, comme l'analyse factorielle ou les classifications automatiques, pour tenter d'isoler, parmi plus de quinze mille cas de nos fichiers, des sous-groupes plus restreints. Nous espérons établir que ces groupes peuvent représenter des types distincts d'autisme, ayant des origines différentes. À mesure que ce travail progresse, l'Autism Research Institute publiera ses résultats. Actuellement, toute cotation du questionnaire E2 est faite par l'Autism Research Institute et les résultats sont ensuite envoyés aux parents ou professionnels qui ont soumis le questionnaire à l'Institut. Ce service est gratuit. Quand le logiciel d'analyse sera complètement achevé, l'Autism Research Institute le mettra à la disposition de toutes les personnes qualifiées qui le souhaitent. L'âge de l'enfant: un diagnostic fait avant l'âge de trente-six mois semble particulièrement peu fiable. Puisqu'une grande partie des questions de la forme E2 porte sur le langage et le comportement de l'enfant entre trois et cinq ans; si votre enfant a moins de trois ans, il serait préférable de remplir un deuxième questionnaire quand l'enfant aura atteint au moins l'âge de trois ans et demi. Beaucoup d'enfants autistes ou atteints de troubles apparentés présentent des changements importants (en général une amélioration) vers l'âge de cinq ans et demi. C'est pour cette raison que les questions de la formule E2 portent seulement sur les particularités de l'enfant avant l'âge de cinq ans. Conservez cette partie pour vos dossiers. Remplissez le formulaire avec soin file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles AUTISM RESEARCH INSTITUTE 4182 Adams Avenue, San Diego, CA92116 USA 1996, SARMM Ginette Boulanger. (Webmaster) Remplissez le formulaire avec soin et retournez le à: AUTISM RESEARCH INSTITUTE 4182 Adams Avenue, San Diego, CA92116 Nom et prénom de l'enfant_______________ Nom_______________________ Parentée_____________ Autre_________ Ville___________________ Prov.___________ Code postal__________ (avant mariage) _________________________________________ Un diagnostic a-t-il été établi pour l'enfant__________________ Diagnostiqué par________________________ file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles Le questionnaire E2 a été conçu pour apporter une aide au diagnostic d'enfants qui ont été ou qui pourrait être considérés comme autiste, présentant des traits autistiques, atteints de troubles envahisant du développement, sévèrement atypiques ou d'autres troubles similiaires. Pour chaque question, vous avez le choix entre plusieurs réponses. Choisissez celle qui correspond le plus exactement au comportement de l'enfant en cochant à gauche. Répondez à toutes les questions dans la mesure du possible. 3. Rang de sa naissance et nombre d'enfants de la mère ___4. Frères et soeurs plus âgés ___ frère et soeurs plus ___5. C'est un enfant adopté ____ ou je ne sais pas file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 4. La grossesse et l'accouchement ont-ils été normaux? l ___1. Grossesse et accouchement normaux ___2. Difficultés pendant l'accouchement et la grossesse ___3. Grossesse difficile, accouchement normal ___4. Grossesse normal, accouchement difficile 5. La naissance a-t-elle été prématurée? (poids:___ lbs___) 6. A-t-il reçu de l'oxygène la première semaine? 7. Aspect de l'enfant pendant les semaines suivant la naissance. ___2. Paraissait vigoureux et en bonne santé ___3. Aspect normal ___ Je ne sais pas ___ 8. Conditions particulières à la naissance et pendant le premier âge (ne répondre à gauche qu'à une seule question) l ___1. Cécité___, paralysie___, traumanisme___, convulsions file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles I.M.C.___, enfant bleu___, forte jaunisse___, autre___. ___3. Réponse affrimative aux 1 et 2 à la fois 9. Santé de l'enfant pendant ses premiers mois. l ___1. Excellente santé, pas de problèmes ___2. Respiration (Infection fréq ___, autres ____) ___3. Peau (éruption ___, allergies ___, autre ___) ___4. Alimentation (difficultés pour téter ___, coliques ___, vomissements ___, autres ___) ___5. Élimination (diarrhées ___, constrip. ___, autres ___) ___6. (Croix à gauche et préciser les numéro des questions 2, 3, 4, 5, 6) 10. L'enfant a-t-il subi un électroencéphalogramme (E.E.G)? ___2. Oui, tracé à la limite de la normale 11. Pendant sa première année, l'enfant réagissait-il aux lumières vives? Aux couleurs éclantantes? Aux sons inhabituels? l ___1. Réaction forte (plaisir ___, mécontentement ___) ___2. Réaction particulièrement faible ___3. Réaction normal, ou je ne sais pas file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 12. L'enfant s'est-il comporté normalement avant que n'apparaissent ses troubles de comportement? l ___1. Le comportement n'a jamais été normal ___2. Comportement normal les six premiers mois ___3. Comportement normal la première année ___4. Comportement normal les premiers dix-huit mois ___5. Comportement normal les deux premières années ___6. Comportement normal les trois premières années ___7. Comportement normal jusqu'à 5 ou 6 ans 13. Entre 4 et 8 mois l'enfant tendait-il les bras à sa mère ou manifestait-il qu'il désirait qu-elle le prenne dans ses bras? 14. Bébé, se lanaçoit dans son berceau? 15. À quel âge a-t-il appris à marcher seul? file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles ___6. À 3 ans, plus tard, ne marche pas seul 16. Quelle proposition décrit le passage de la marche à 4 pattes à la marche debout? l ___1. Passage normal de 4 pattes à marche debout ___2. S'est peu traîné et progressivement a marché ___3. S'est très peu trîné et tout à coup a marché ___4. S'est longtemps trainé, puis tout à coup a marché ___5. S'est longtemps traîné, et progressivement, a marché 17. Dès sa première année semblait-il intelligent? l ___1. Il semblait plus intelligent que la moyenne 18. À 1 et 2 ans, aimait-il qu'on le porte? l ___1. Il aimait qu'on le prenne et qu'on le porte ___2. Il restait mou et passif quand on le prenait file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles ___4. Particulièrement raide et difficile à porter 19 Avant 3 ans, l'enfant a-ti-il imitéd'autres personnes? l ___1. Oui, il disait au revoir en agitant la main ___2. Il jouait à petit ête qui monte ou marionnettes ___3. Oui, autres exemples:__________________ 20. Avant 3 ans, faisait-il preuve de bonne mémoire? l ___1. Mémoire remarquable pour les paroles, chansons, poésies, textes ___2. Mémoire de chanson, musique (qu'il fredonnait) ___3. Mémoire des noms, des endroits, trajets, etc. 21. Vous est-il arrivé de penser que l'enfant éatit sourd? 22. (De 2 à 4 ans) L'enfant paraît-il "sourd" à certains sons l ___1. Sourd aux sons forts, perçoit les sons faibles ___2. Non, cela ne s'applique pas à l'enfant file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 23. (De 2 à 4 ans) Tient-il ses mains en positions bizarres? 24. S'absorbe-t-il de longs moments dans des activités rythmiques ou balancement (comme par exemple sur un cheval à bascule, un rocking&shyp;chair, ou une balançoire)? l ___1. Oui, c'est très caractéristique 25. (Entre 2 et 4 ans) Donne-t-il l'impression de "regarder ou de marcher parmi" les gens, comme s'ils n'existaient pas 26. (De 2 à 5 ans) Manifeste-t-il des envies irrésistibles de manger ou sucer certaines choses? l ___1. Oui, pour le sel et tout ce qui est salé ___2. Oui, il suce souvent des objets métalliques ___4. Oui, plus de deux cas ci-dessus. Lesquels? 27 (Entre 2 et 4 ans) Manie alimentaires étranges: refus de boire dans un récipient transparent, ne manger que des aliments chauds (ou froids), qu'une file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles ___2. Non, ou bien d'une manière pas exagérée 28. Décririez-vous votre enfant à l'âge de 3 ou 4 ans comme "enfermé dans sa coquille" ou si lointain et perdu dans ses pensées que vous ne parveniez pas à l'atteindre? l ___1. Oui, c'est là une description très exacte ___2. De temps à autre, il arrrive qu'il se comporte ainsi ___3. Non, ce n'est pas une description exacte 29. (Entre 2 et 5 ans) L'enfant est-il câlin? l ___1. Il est très câlin et aime s'accrocher aux adultes ___2. Plus que la moyenne (il aime qu'on le prenne) ___3. Non, il estplutôt raide et difficile à porter 30. (Entre 3 et 5 ans) Se cogne-t-il volontairement la tête? ___2. Oui, en se donnant des tapes avec la main ___3. Oui, en se cognant contre les jambes ou la tête de quelqu'un d'autre ___4. Oui, contre les murs, le sol, les meubles etc. file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 31. (Entre 3 et 5 ans) Est-il bien coordonné physiquement (lorsqu'il marche, court, se balance, grimpe)? ___3. Coordination inférieure à la moyenne ou faible 32. (Entre 3 et 5 ans) Tourne-t-il parfois sur lui-même? ___4. Non, il ne montre aucune tendance à tourner 33. (Entre 3 et 5 ans) Est-il adroit pour exécuter avec ses doigts des travaux minutieux ou jouer avec de petits objets? ___3. Légèrement maladroit ou très maladroit 34. (Entre 3 et 5 ans) Aime-t-il faire tourner sur eux-mêmes des objets comme des couvercles, pièces, dessous-de-bouteille? l ___1. Oui, souvent, et pendant d'assez longs moments 35. (Entre 3 et 5 ans) Fait-il preuve d'une habileté exceptionnelle dans une des activités suivantes: file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles l ___1. Pour réaliser puzzles ou jeux de patience ___2. Pour faire des exercises de calcul ___3. Pour dire a quel jour une certaine date correspond ___5. Pour lancer ou oattraper une balle (ou les deux) ___6. Pour d'autres activités: dessin, peinture, bricolage, etc. ___7. Réponses pour questions ci-dessus (lesquelles) ___8. Ne manifeste pas d'habiletéparticulière, ou je ne suis pas sûr 36. (Entre 3 et 5 ans) Se met-il à souter sur place lorsqu'il est content? l ___1. Oui, ce comportement est caractéristique 37. (Entre 3 et 5 ans) Aligne-t-il des objets en rangées régulières en insistant pour qu'on ne le dérange pas? 38. (Entre 3 et 5 ans) Refuse-t-il de se servir de ses mains un certain temps? 39. Y a-t-il eu une période, avant 5 ans, pendant laquelle il insistait pour écouter des disques de musique? file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles l ___1. Oui, il insistait pour certains disque ___3. Aimait écouter sans en manifester le désir ___4. Pas d'intérêt spécial pour les disques 40. (Entre 3 et 5 ans) Quel intérêt manifeste-t-il pour les appareils mécanique comme les cuisinières ou les aspirateurs? ___3. Il est fasciné par certains appareils mécaniques 41. (Entre 3 et 5 ans) Quelles sont ses réactions lorsqu'on l'interrompt dans ses occupations? l ___1. Il est rarement contrarié ou m^me jamais ___2. Se montre raremetn très mécontent 42. (Entre 3 et 5 ans) Accepte-t-il volontiers de mettre de nouveaux vêtements ou de nouvelles chausures? l ___1. Il refuse généralement tout changement ___2. Il ne paraît pas s'en soucier ou y prend plaisir 43. (Entre 3 et 5 ans) Est-il contrarié lorsqu'il constate que certaines choses ne sont pas comme elle devraient être (crevasse dans un mur, tache, livres penchés, etc.) ___2. Oui, ce genre de choses le mécontente beaucoup file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 44. (Entre 3 et5 ans) Adopte-t-il des "rituels" compliqués et se montre-t-il mécontant lorsqu'ils ne sont pas observés (ex: coucher des poupées dans unordre, suivre le même trajet entre deux endroits, s'habiller selon un ordre, ou insister pour n'utilier que certains mots?) 45. (Entre 3 et 5 ans) Est-il mécontent lorsque certaines choses auxpuelles il est habitué sont changées ou déplacées, portes ouvertes ou fermées, meubles, jouets etc.? 46 (Entre 3 et 5 ans) Est-il destructeur? l ___1. Oui, c'est un très gros problème ___2. Pas délibérément ou il n'est pas destructeur ___3. Il n'est pas spécialement destructeur 47 (Entre 3 et 5 ans) Se montre-t-il docile et souple (peut-on le diriger facilement, se blottit-il contre vous?) file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 48. Quelle description, ou quelle combinaison caractérise le mieux l'enfant? l ___1. Hyperactif, constamment en mouvement, passe très vite d'une ___2. Regarde la télévision pendant de longs moments ___3. Reste assis de longs moments, le regard vague, ou jouant indéfiniment sans but 49. (Entre 3 et 5 ans) Semble-t-il avoir besoin d'affection? l ___1. Oui, beaucouop plus que la normale ___3. Infifférent à toute marque d'affection, il semble plus heureux lorsqu'on ne s'occupe pas de lui 50. (Entre 3 et 5 ans) Se montre-t-il sensible et affectueux? l ___1. Il est sensible aux critiques et affectueux ___2. Il est sensible aux critiques mais pas affectueux ___3. Il reste insensible aux critiques et affectueux ___4. Il est insensible aux critiques et pas affectueux 51 (Entre 3 et 5 ans) Es-il possible d'attirer son attention sur un objet se trouvant un peu loin ou à travers une fenêtre? l ___1. Oui, pas de difficulté particulière file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles ___2. Il voit rerement les choses qui sont éloignées ___3. Il n'examine les objets qu'avec ses doigts ou sa bouche 52. (Entre 3 et 5 ans) Est-il considéré comme attirant et beau? l ___1. Oui, on trouve que c'est un bel enfant ___2. Non, il a un aspect physique normal 53. (Entre 3 et 5 ans) Regarde-t-il les gens dans les yeux lorsqu'ils lui parlent? 54. (Entre 3 et 5 ans) Prend-il un adulte par le poinget pour se servir de sa main (ouvrir une porte, etc.)? 55 (Entre 3 et 5 ans) Quelle description correspond le mieux? l ___1. Troublé, perplexe, dépendant des autres, inquiet ___2. Froid, indifférent,se suffit à lui-même, lointain 56. (Entre 3 et 5 ans) Est-il extrêmement craintif? file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles ___2. Oui, peur de certains animaux, de certains bruits ___3. Oui aux questions 1 et 2 à la fois ___5. Il semble hardi et dépourvu de crainte ___6. Il ignore les objets effrayant, n'y prête pas attention 57. (De 3 et 5 ans) Tombe-t-il, se blesse-t-il encourant, grimpant? l ___1. Il a tendance à tomber et à se blesser ___3. Ne se met jamais dans une situationù il y un risque ___4. Pas d'accident bien qu'il grimpe, nage, etc. (très vrai) 58. (Entre 3 et 5 ans) Pose-til un problème parce qu'il mord, frappe, pince, ou fait du mal aux autres ou à lui-même? ___2. Oui, aux autres seulement (surtout quand il est en colère) 59. (Entre 3 et 5 ans) À quel âge a-t-il prononcé ses premiers mots (même si par la suite il s'est arrêté de parler)? file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 59. (Bis) Écrire ici les six premiers mots de l'enfant (dans la mesure où vous vous en souvenez) ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ ______________________________ 60. (Avant 5 ans) A-t-il commencé à parler, puis est-il rester silencieux pendant une semaine ou plus? l ___1. Oui, pui a de nouvau perlé. S'est arrêté à ___ ___2. Arrêté à ___ n'a jamais recommencé à parler 61. (Avant 5 ans)A-ti-il commencé à parler, puis s'est-t-il arrêté et commencé à chuchoter une semaine ou plus? l ___1. A de nouveau parlé (puis arrêt ___ pendant ___) ___2. Oui, continue à chuchoter. Arrêt à ___ ___3. Maintenant il ne chuchote même plus (à quel âge s'est-il arrêté de parler? ___ , de chuchoter? ___) 62. De quelle manière prononçait-il ses premiers mots quand il a commencé àparler et comment prononçait-il les mots difficiles entre 3 et 5 ans? l ___1. Son langage est trop limité pour répondre file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles ___2. Normal, au-dessous de normal ("papo" pour chapeau) et assez mauvais entre 3 et 5 ans ___3. Normal premiers mots, bon entre 3 et 5 ans ___4. Bon premiers mots, normal entre 3 et 5 ans ___5. Exceptionnellement bon et aussi entre 3 et 5 ans 63. (Entre 3 et 5 ans) Son vocabuliare: le nombre de choses qu'il peut nommer ou désigner du doigt est-il largement dispoportionné avec son apatitude (répondre ou raconter)? l ___1. Il peut désigner du doigt beaucoup d'objets que je lui nomme, ___2. Il peut nommer correctement de nombreux objets mais est incapable de "communiquer" ___3. Son aptitude à "communiquer" est bonne et proportionnée au nombre de mots qu'il connait ___4. Il n'utilise pas de mots et ne les comprend pas 64. Quand il a prononcé ses premières phrases, a-t-il surpris en employant des mots quil n'avait pas utilisés auparavant6 l ___1. Oui (donnez des exemples)____________________ ___4. Langane insuffisant pour que l'on puisse répondre 65. Comment se référai-il à sa propre personne quand il a commencé à parler? l ___1. "Jean tombé" ou "bébé (ou garçon) tombé? ___2. "Moi tombe" ou "je tombe" file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles ___4. "Tu tombes" ou "vous tombez" ___5. Combinaison des réponses 1 ,2 ou 3 ___7. L'enfant ne parle pas ou encore trop peu 66. (Entre 3 et 5 ans) Répète-t-il des mots ou des phrases quil a entendus (comme un perroquet), ce qu'il dit ayant peu de raport avec la situation présente? l ___1. Oui, sa voix ne ressemble pas à celle du perroquet ___2. Oui, sûrement, et sa voix a ce ton perticulier ___5. Parle trop peu pour que l'on puisse répondre 67. (Avant 5 ans) L'enfant est-il capable de répondre à une question simple comme "Comment t-appelles-tu" ou "Pourquoi maman a-t-elle donné fessée à Billy"? l ___1. Oui, il peu répondre convenablement ___2. Non, il parle mais n'est pas capable de répondre ___3. Parle trop pue pour que l'on puisse répondre 68. (Avant 5 ans) Est-il capable de comprendre ce que vous lui dites et de faire ce que vous lui ordonné? ___3. Il comprend un peu, si l'on répète plusieurs fois ___4. Très peu de compréhension, ou pas du tout file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 69. (Avant 5 ans) Si l'enfant parle, pensez-vous qu'il comprend ce qu'il dit? l ___1. Il ne parle pas assez pour que l'on puisse répondre ___2. Non, il répète ce qu'il a entendu sans apparemment comprendre grand-chose ___3. Il ne se contente pas de répéter et comprend ce qu'il dit, mas pas très bien ___4. Il comprend sans aucun doute ce qu'il dit et est frustré quand nous ne comprenez pas 70. (Avant 5 ans) A-t-il employé le mot "oui"? l ___1. Oui, assez souvent et correctement ___2. Rarement, mais ça lui est arrivé ___3. Il a fait des phrases sans utiliser le mot "oui" ___4. Il a utilisé d'autres mots ou groupes de mots, mais n'a pas utilisé le mot "oui" ___5. Il ne parle pas, ou trop peu pour répondre 71 (Entre 3 et 5 ans) Est-il caractéristique qu'il dise "oui" en répétant la questionqui lui est posée? (ex: vous demandez "Est-ce qu'on va faie une promenade, mon chéri?" et il indique qu'il est d'accord en répétant la question. l ___1. Oui, certainement, il ne dit jamais "oui" directement ___2. Répond "oui" ou réonse similaire ___4. Il ne parle pas assez pour que l'on puisse répondre 72. (Avant 5 ans) Est-til arrivéqu'il demande en utilisant la phrase que vous file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles utiliserie pour lui donner cette m^me chose? (ex: l'enfant veut du lait, il dit: "Tu veus du lait" ou "Vous voulez du lait") l ___1. Oui, certainement (il dit "tu" au lieu de "je") ___2. Non, il le demande d'une autre façon ___4. Il ne parle pas assez pour répondre 73. (Avant 5 ans) A-t-il utilisé le mot "je"? l ___1. Oui, assez souvent et de manière appropriée ___3. Il a employé des phrases, et pas le mot "je" ___4. Il a employé certains mots ou groupes de mots mais pas "je" ___5. Il a employé "je" à la place de "vous" ___6. Il ne parle pas ou trop peu pour répondre 74. (Avant 5 ans) Comment l'enfant dit-il "non" ou refuse-t-il quelque chose? ___4. Il dit "je n'en veux pas" ou "pas de lait" ou "pas de promenade" ou encore "lait non-non" ___5. Il utilise une expression n'ayant de significations que pour lui comme "papa voiture" ___6. Il ne parle pas ou trop peu pour répondre 75. (Avant 5 ans) A-t-il emplooyé un mot ou une idée pour en exprimer un(e) autre pendant une période prolongée? (ex: "jamais" pour exprimer la couleur file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles rouge, ou "argent" pour tiroir parce qu'il a vu de l'argent dans un tiroir.) ___4. Il parle trop peu pour pouvoir répondre 76. Tenant compte de ce que vous savez maintenant, A) à quel âge avez-vous décelé le comportement anormal de l'enfant? b) à quel âge les troubles sont-ils réellement apparus? 77 et 78. Inscrire dans la colonne suivante (77 pour le pèe, 78 pour la mère) le plus haut degré d'instruction ____ ____3 Études secondaires, formation technique file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles ____ ____6 Thèse ou travail de recherche 79. Indiquez ceux des proches parents de l'enfant (père et mère qui ont séjourné dans un hôpital psychiatrique ou qui ont été atteints de maladie mentale grave; ou ceux qui sont retardés mentalement (parents, frères, soeurs, grand-parents, oncles, tantes). Dans le cas d'une réponse négative mettez une croix dans le carré suivant: l 1. _____Schizophrénie ____ Dépression ____autre ____ 2. _____Schizophrénie ____ Dépression ____autre ____ 3. _____Schizophrénie ____ Dépression ____autre ____ 4. _____Schizophrénie ____ Dépression ____autre ____ 5. _____Schizophrénie ____ Dépression ____autre ____ Maintenant, relisez vos réonsees et marquez d'un astérique (*) les dix questions qui décrivent le mieux votre enfant. Relevé de l'efficacité des traitements L'expérience des parents, bien qu'elle soit rarement utilisée, est une source précieuse de renseignements pour le développement de moyens thérapeutiques alternatifs. L'AUTISM RESEARCH INSTITUTE (ARI) sollicite votre aide pour l'évaluation de différentes formes de thérapies, incluant les médicaments, qui sont utiliées dans le traitement de l'autisme. Vous nous aiderez en remplissant ce formulaire et en le retournant à l'ARI. Les résultat seront compilés et édités dans diverses publication comme l'ARI, l'ASA ADVOCATE et ailleurs. çvidemment, plus grand est l'échantillonage, file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles meilleur est le résultat. N'hésitez pas à photocopier et à distribuer.ce formulaire. * Si un médicament a été utilisé pour l'épilepsie, indiquez son effet sur celle-ci avec un 0 et sur le comportement par un X. l ------------------------------------------------------------- 1. Amphétamine (Desedrine). ___ ___ ___ ___ ___ ___ 2. Anaphranil. XXXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 3. Atarax. XXXXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 4. Benadryl. XXXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 5. Beta bloquant. XXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 6. Buspar. XXXXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 7. Chloral hydrate. XXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 8. Chloripramine. XXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 9. Clonidine.XXXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 10. Clozapine. XXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 11. Cogentin. XXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 12. Cylert. XXXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 13. Deanol. XXXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 14. Depakene *.XXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 15. Dilantin *.XXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 16. Fenfluramin (Ponderal). ___ ___ ___ ___ ___ ___ 17. Haldol (Péridol). XX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 18. Lithium. XXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 19. Metaril. XXXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 20. Mysoline *. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 21. Maltrexone. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 22. Nysatatin.XXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 23. Phenergan. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 24. Phénobarbital *. X ___ ___ ___ ___ ___ ___ 25. Prolixin. XXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 27. Ritalin. XXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 28. Stélazine. XXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 29. Tégrétol *. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 30. Largactil (carmabazépine). ___ ___ ___ ___ ___ ___ 31. Tofranil. XXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 33. Zarontin. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ l ------------------------------------------------------------- 37. Diète Candida. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 38. Diète Feigold. XXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 39. Diète en rotation. XX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 40. Diète sans produit laitier. ___ ___ ___ ___ ___ ___ 41. Diète sans blé. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 42. Diète sans sucre. XX___ ___ ___ ___ ___ ___ 43. Diète sans chocolat. X___ ___ ___ ___ ___ ___ 44. Diète sans oeufs. XX___ ___ ___ ___ ___ ___ 45. Diète sans. XXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 46. Diète sans. XXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 47. Diète sans. XXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 48. Vitamine B6 seule. X___ ___ ___ ___ ___ ___ 49. Magnésium seul. X ___ ___ ___ ___ ___ ___ 50. B6 et magnésium. X___ ___ ___ ___ ___ ___ file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 51. Diméthylglicine (D.M.G.). ___ ___ ___ ___ ___ ___ 52. Acide folique. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 53. Vitamine B3. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 54. Vitamine C. XXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 56. Calcium. XXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ l ------------------------------------------------------------- 60. Modification du comportement. ___ ___ ___ ___ ___ ___ 61. Paternig (Doman-Delacato). X ___ ___ ___ ___ ___ ___ 62. Holding therapy. XXXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 63. Option process. XXXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 64. Entrainement auditif (Berard). X ___ ___ ___ ___ ___ ___ 65. Audi-psycho-phono (Tomatis). ___ ___ ___ ___ ___ ___ 66. Ergothérapie. XXXXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 67. Intégratin sensorielle. XXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 68. Orthophonie. XXXXXX___ ___ ___ ___ ___ ___ 69. Injection de gamma globuline. ___ ___ ___ ___ ___ ___ 70. Injection de DPT. XXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 71. Fièvre élevée. XXXXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ 72. Autre. XXXXXXXX ___ ___ ___ ___ ___ ___ Si vous désirez ajouter des détails supplémentaires au sujet d'un médicament en particulier, encerclez le chiffre et écrivez vos commentaires. AUTISM RESEARCH INSTITUTE 4182, Adams Avenues, San Diego, CA 92116, USA Veuillez répondre aux questions suivantes par: - le chiffre 1 si la réponse est très vrai - le chiffre 3 si la réponse est fausse Excepter pour les deux premières questions qui concernent l'enfnat avant deux ans, répondez comme ci-dessus Nous répétons : 1= très vrai; 2= vrai; 3= faux 80.___ Avant l'âge de 2 ans, raidissait le dos et penchait la tête en arrrière quand on le portait 81.___ Avant l'âge de 2 ans, se débattait quand on voulait le prendre 82.___ Avidité anormale pour certains aliments 83.___ Mange des quantités anormalement élevées de nourriture 84.___ Couvre ses oreilles de ses mains en entendant de nombreux sons 85.___ Certains sons lui semblent être désagréables 86.___ Ne cille pas en présence de lumières vives 87.___ La couleur de la peau est plus pâle ou plus fonçée que celle des autres membres de la famille file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 88.___ Préférence marquée pour les choses inanimées 90.___ Insiste pour conserver avec lui un objet déterminé 91.___ Perpétuellemnt effrayé ou très anxieux 93.___ Remarque les changements ou les imperfections et essaie de les corriger 94.___ Prend grand soin de son apparence (soigneux de sa personne, évite les choses sales) 95.___ A fait collection de certains objets (chevaux miniatures, morceaux de verre, etc.) 96.___ Répète après un certain temps des morceaux de phrases qu'il a entendues 97.___ Répète après un certains temps, des phrases entières qu'il a entendues 98.___ Répète les questions ou les conversations qu'il a entendue, indéfiniment et sans y apporter de modification 99.___ S'accroche ou se fixe sur un sujet (petites autos, cartes routières, dents, etc.) 100.___ Explore les surfaces avec ses doigts 101.___ A un maintien ou des postures bizarres 102.___ Mâchonne ou avale des objets non comestibles 103.___ Déteste qu'on le touche ou qu'on le porte 104.___ Extrêmement sensible aux odeurs 105.___ Dissimule ses capacités ou ses connaissances ce qui vous surprend par la suite quand vous constatez qu’elles existent 106.___ Paraît insensible à la douleur 107.___ Terrifié par les évènements inhabituels 108.___ A appris des mots sans aucune utilité pour lui file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles 109.___ A appris certains mots, puis a cessé de les utiliser Noter toute information supplémentaire pouvant, à notre avies, aider à compréhension de la cause ou du diagnostic de la maladie de l'enfant Comment aborder les problèmes d'interaction sociale des personnes autistes Les difficultés graves dans le domaine de l'interaction sociale constituent un problème central dans l'autisme et dans les autres formes de troubles envahissant du développement (TED). Afin d'aborder au mieux ces problèmes d'interaction sociale, il est nécessaire de bien cerner leur nature. Il n'ont rien à voir avec une timidité extrême, ni ne sont le résultat d'un retrait social volontaire. Le meilleur moyen de comprendre c'est d'observer l'évolution d'un adulte vers une complète autonomie. Un enfant doit faire un certain nombre d'acquisitions parmi lesquelles marcher, parler, lire, écrire etc. Nous savons que le cerveau humain est programmé avant la naissance de telle manière que, à l'aide des expériences ordinaires de la vie, ces acquisitions apparaissent dans un certain ordre. Mais des recherches récentes sur le développement de l'enfant laissent penser que les capacités nécessaires à la vie sociale sont aussi préprogrammées dans le cerveau, tout autant que celles plus évidentes que je viens de citer. Parmi ces compétences on trouve; premièrement la capacité de reconnaître que les êtres humains sont différents de tout le reste de l'environnement et plus intéressants que lui, deuxièmement la capacité de produire des signaux non verbaux capables d'attirer l'attention des autres personnes, ainsi que de répondre aux signaux que donne ces autres personnes; troisièmement, la capacité d'utiliser des moyens verbaux de communication; quatrièmement, une empathie instinctive avec les sentiments et les pensées des autres personnes. Ce sont ces capacités qui sont sévèrement touchées ou même complètement absentes dans l'autisme et les autres T.E.D., à cause d'un dysfonctionnement cérébral qui peut provenir de diverses causes physiques. Les chercheurs commencent à avoir certaines idées sur les régions du cerveau où s'organisent les fonctions sociales. Il semble probable que des centres sous corticaux soient impliquées, puisque les comportements sociaux sont importants aussi dans des espèces autres que l'espèce humaines. Le problème de l'autisme n'est pas un manque de désir d'interagir et de communiquer, mais un manque de possibilité de le faire. En fait, certains enfants et adultes autistes se rendent compte de leurs propres déficiences, ils essaient désespérément d'avoir des interactions, mais ne savent pas comment file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles initier les contacts sociaux. Ces difficultés sociales influent sur leur compréhension des complexités et des changements constants de la vie sociale, aussi se réfugientils dans les aspects du monde qui ne changent pas. Afin de contrôler leur incompréhension et leur peur, ils se raccrochent à des objets ou à des rituels, ou bien concentrent toute leur énergie sur des sujets particuliers qui ont des règles fixes, comme les mathématiques, les calendriers ou les horaires de trains. Ils deviennent perturbés, parfois même agressifs, si on les dérange dans ces activités répétitives. Les personnes autistes ne manquent pas d'émotions. Elles éprouvent de très forts sentiments de joie, d'anxiété de rage ou de plaisir. Le problème, c'est que par manque de compétence sociale, les enfants autistes n'apprennent pas à contrôler ces sentiments d'une manière socialement acceptable. De plus, chaque personne autiste exprime ses sentiments d'une façon qui lui est propre, et qui peut être difficile à interpréter. Par exemple, une petite fille autiste chantait une chanson particulière si elle était contente, et une autre si elle était en colère. Seuls ses parents savaient ce que voulaient dire ces chansons. Il est bien évident qu'on se trouve confronté là, à d'énormes difficultés. Pour le moment, on ne connaît pas de moyen de guérir le dysfonctionnement cérébral. Il n'est pas possible de rendre une personne autiste normale dans ses interactions sociales, car il lui manque cette capacité spontanée, instinctive, de comprendre ce que les autres pensent et ressentent. Toutefois, il est possible de l'aider à apprendre au moins certaines des règles qui régissent la vie sociale, de manière à ce qu'elle puisse se débrouiller un peu mieux dans ce monde qui lui semble si déroutant. Les problèmes évoluent avec l'âge de la personne autiste, aussi j'aborderai tour à tour chaque groupe d'âge. L'autisme est rarement diagnostiqué avant l'âge de 2 ans, mais beaucoup de parents se rappellent que leur enfant autiste se comportait de manière inhabituelle lorsqu'il était bébé. Certains sont décrits comme étant remarquablement tranquilles et peu exigeants, alors que d'autres étaient agités et pleuraient énormément, mais le principal sujet d'inquiétude pour des parents, c'est l'absence de tentative d'interaction. Ces bébés ne tendent pas leurs bras pour qu'on les prennent, ne pleurent pas lorsqu'on les laisse seuls, ne participent pas à des jeux simples sur les genoux de leur mère, ne font pas le geste "au revoir", ne montrent pas du doigt à l'âge normal. Personne ne connaît l'effet que pourrait avoir différentes formes de prise en charge à ce niveau, mais il semble raisonnable de conseiller aux parents de faire des approches positives, cajoler le bébé, chanter ou essayer d'attirer son attention. Ceci de préférence à des moments où il a le plus de chance d'être réceptif, par exemple après les repas, au moment du bain ou au moment du coucher. Les années qui précèdent l'entrée à l'école peuvent être très difficiles. À cet file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles âge, l'enfant autiste semble souvent distant et indifférent aux autres, et intensément préoccupé par ses activités répétitives. Il crie et fait des colères si les objets ont changés de place ou s'il est dérangé dans son activité. Il est particulièrement important pendant cette période que les parents réalisent que l'enfant est handicapé, qu'il n'est pas volontairement "pas sage", désobéissant et indifférent. Pour lui, les humains sont des choses imprévisibles, changeantes, bruyantes, qui sont tout le temps en train de le déranger alors qu'il désire un environnement constant, immuable. S'ils avaient le choix, à cet âge, la plupart des enfants autistes préféreraient la compagnie d'objets inanimés à quoi que ce soit de vivant et qui bouge. Tous les enfants autistes sont plus à l'aise si leur monde est structuré et organisé, c'est à dire prévisible. Ceci est particulièrement important pour le jeune enfant. Les parents devraient essayer d'avoir une routine quotidienne régulière, dans lesquels les événements principaux, comme le lever, les repas, les promenades, le bain et le coucher se passent à la même heure chaque jour. L'enfant autiste deviendra petit à petit habitué à cette routine. Les parents doivent être fermes, mais aussi patients et doux, tout en insistant pour que l'enfant suive l'emploi du temps. Quiconque a vécu ou travaille avec un enfant autiste connaît les problèmes aussi bien que les avantages d'une routine rigide. Une fois que l'enfant l'aura acceptée, il résistera furieusement à tout changement. En conséquence, les parents doivent procéder à de petits changements prévus à l'avance et introduits petit à petit. Par exemple, on peut légèrement modifier l'heure et le chemin des courses, ou proposer de nouveaux jeux? Si, comme c'est probable, l'enfant proteste et fait une colère, les parents doivent demeurer fermes, mais aussi calmes et garder leur bonne humeur, au moins en apparence et rassurer l'enfant en lui montrant que le changement n'est pas dangereux. De cette manière, l'enfant apprendra finalement à associer ses parents à une situation rassurante et sécurisante, et à une source de réconfort et de force lorsqu'il doit affronter un changement. Il commencera à percevoir que les être humains ont une valeur positive, et qu'ils ont même certains avantages sur les objets. Les enfants qui ne sont pas autistes font des efforts pour faire participer les autres personnes à leurs activités. Les enfants autistes ne font pas ce genre d'approches, aussi les parents se découragent vite et laissent l'enfant à ses activités répétitives préférées. Pourtant, pour aider leur enfant, les parents doivent se décider à prendre l'initiative. Beaucoup d'enfants autistes n'aiment pas être caressés, mais aiment bien des contacts physiques plus rudes, comme être chatouillés, envoyés en l'air ou être roulés à terre. Ce genre d'activité est bien pratique pour commencer une intervention positive. file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles La plupart des enfants autistes aiment la musique, et on peut l'utiliser pour encourages l'interaction. Par exemple, quand l'enfant est dans une torpeur après le bain, on peut lui chanter une chanson ou le laisser écouter un disque favori tout en le berçant et le cajolant. Ce type d'activité agréable peut conduire aux premiers signes d'approches sociales actives de la part de l'enfant. Si le parent s'arrête au milieu d'une séance de chatouilles de câlins ou de chansons où l'enfant s'amuse, il est bien possible que l'enfant trouve le moyen de lui demander de continuer. L'étape suivante consiste à intervenir dans les activités favorites de l'enfant, en commençant par imiter ce qu'il est en train de faire, puis en introduisant des variations, au début minimes, puis un peu plus importantes par la suite. Il est important de commencer par des choses simples choisies ou aimées par l'enfant, ce qui assure que les attentes ne sont pas au dessus du niveau de l'enfant. L'apparition de l'attachement et de l'intérêt social peut être freinée si l'enfant se sent poussé à faire des choses au dessus de ses capacités Quand on règle le problème des colères et des accès agressifs, on facilite le développement de la confiance et de l'affection entre l'enfant et ses parents. Lorsque la colère est faible, il peut être efficace de simplement ignorer l'enfant. Dans le cas où le trouble est important, sa mère ou son père peuvent le calmer en le prenant dans leurs bras, en chantant ou en lui parlant, si ceci marche, jusqu'à ce que la colère passe. On cherche ainsi à faire sentir à l'enfant que son monde est en sécurité et ne va pas s'écrouler. Il est préférable de commencer ce type d'action en cas de crise lorsque l'enfant est très jeune et donc facile à tenir. Les parents d'enfants normaux utilisent souvent la même méthode pour calmer la colère et l'angoisse de leur enfant. Il faut ici insister sur le fait que ceci n'a rien à voir avec la "holding therapy" dans laquelle la mère provoque volontairement la colère et l'angoisse chez son enfant, et ensuite le tient de force aussi longtemps que nécessaire (quelquefois une heure ou plus) jusqu'à ce qu'il ne résiste plus, se détend, et montre de l'affection pour elle. La théorie sous-jacente est que l'enfant est en retrait de la société à cause de ses sentiments de rage qu'il ne peut pas contrôler. En provoquant une réaction de rage et en le tenant, on devrait, selon la théorie, le rendre capable d'interactions sociales normales. Ceux qui prônent cette théorie négligent tous les indices qui s'accumulent jour après jour dans le sens d'un dysfonctionnement cérébral comme cause des problèmes sociaux dans l'autisme. Il n'y a eu aucune évaluation scientifique sur l'efficacité de la "holding therapy", simplement des affirmations incontrôlables de ceux qui la pratiquent. À l'âge de la maternelle, l'indifférence sociale et le comportement anormal dominent le tableau chez la plupart des enfants. Lorsqu'ils arrivent à l'âge de la grande école, les différences qui existent entre chaque enfant autiste commencent à apparaître plus clairement. Les 2 domaines dans lesquels ces file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles différences sont les plus évidentes sont le degré d'intelligence et la qualité de l'interaction sociale. L'autisme peut être associé à n'importe quel degré d'intelligence, de l'arriération mentale profonde jusqu'à une intelligence moyenne ou même supérieure à la moyenne. La qualité de l'interaction sociale varie aussi. Certains enfants (à peu près la moitié) gardent tout au long de leur vie la distance et l'indifférence aux autres personnes qu'ils présentaient au début de leur vie. La plupart des membres de ce groupe, mais certainement pas tous présentent une arriération mentale sévère. Un autre quart des enfants, à peu près, arrive à un niveau tel qu'il accepte volontiers les approches des autres personnes, et laissent passivement les autres enfants les entraîner dans des jeux ou des activités sociales. Ceux-ci présentent en général une arriération légère ou une intelligence normale. Le dernier quart est constitué de ceux qui essayent activement d'approcher les autres personnes, mais d'une façon inappropriée, ou posent sans cesse les mêmes questions, ou bien parlent longuement de la même chose sans écouter les réponses. Le comportement social est anormal, bien que la personne concernée semble essayer d'entrer en relation. Ceux qui appartiennent à ce groupe ont aussi tendance à présenter un léger retard mental ou une intelligence normale. Il est plus facile de faire un diagnostic d'autisme chez ceux qui restent repliés. Le groupe des passifs ou ceux qui sont actifs mais bizarres peuvent prêter à confusion si on ne dispose pas d'un récit détaillé du développement de l'enfant fait par les parents. Du point de vue du développement social, l'éducation dans une classe est très importante. Une des fonctions principale de la classe, c'est d'aider l'enfant autiste à accepter d'être dans un groupe avec d'autres enfants. Il peut être nécessaire d'y introduire l'enfant très progressivement, le laissant chaque jour de plus en plus longtemps jusqu'à ce qu'il soit capable de tolérer la présence des autres enfants. Le processus éducatif dans son ensemble est utile pour améliorer les compétences sociales. Le développement de la compréhension et de l'usage du langage, verbal et non verbal est essentiel pour une communication sociale active. D'autres matières sont aussi utiles car elles procurent à l'enfant des compétences utiles, comme celles nécessaires aux activités en commun. L'enseignant expérimenté trouve des manières de présenter les activités de façon telle que les enfants soient obligés de travailler ensemble pour les faire. Les sorties avec l'école, les fêtes, les anniversaires et les jours de visite des parents ou autres visiteurs sont d'autres occasions d'encourager l'enfant à la participation et à l'interaction sociale. Les enfants autistes n'ont pas la moindre idée de comment il faut faire pour s'intégrer à une situation sociale structurée. Il est donc important de planifier les activités à l'avance afin de leur donner à jouer un rôle spécifique, qui soit à leur portée. Par exemple, l'enfant peut aider à préparer une salle pour une fête et ensuite faire passer les biscuits salés aux file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles invités. Il faut l'observer et le guider discrètement mais l'enfant doit sentir que sa présence est utile et désirée. Les éducateurs expérimentés ont appris des méthodes pour faire face aux comportements difficiles et pour aider l'enfant à contrôler un peu ses réponses émotionnelles soudaines. Les colères empêchent l'interaction et font que les autres enfants ont peur d'approcher. Donc l'amélioration du comportement a un effet indirect mais important sur les compétences sociales. Les comportements répétitifs, stéréotypés interfèrent aussi avec la vie sociale de l'enfant parce qu'ils ont tendance à accaparer toute son attention. De plus, un enfant autiste qui est absorbé dans ces activités répétitives accueille mal les tentatives d'approche des autres enfants car elle le dérange. Éducateurs et parents doivent prendre activement des mesures pour éviter que de nouvelles routines s'installent et pour atténuer celles qui existent déjà. Il n'est pas possible d'empêcher toutes ces activités car, comme nous l'avons déjà expliqué, l'enfant autiste a besoin du sentiment de sécurité qu'elles lui procurent. Cependant il est en général possible de les réduire à des niveaux acceptables. Un sujet de discussion qui revient fréquemment porte sur le bien fondé de centres spécialisés dans l'éducation des enfants autistes. Certaines personnes pensent que ces enfants ne feront pas de progrès dans le développement social si on les laisse ensemble. Bien que ceci semble être raisonnable en théorie, en pratique on s'aperçoit que ce sont principalement les adultes qui enseignent aux enfants autistes les règles sociales et des comportements sociaux acceptables. Seuls ceux qui sont le moins gravement handicapés essayent de copier les enfants normaux et d'apprendre à leur contact. La plupart des enfants autistes n'imitent pas des modèles normaux parce qu'ils ne les comprennent pas et ne sont pas motivés. Ils ont besoin de l'aide d'adultes compétents pour les aider à s'adapter au maximum à la vie sociale. Ceci dit, un bon centre spécialisé doit procurer de nombreuses occasions dans lesquelles les enfants autistes peuvent participer avec des enfants normaux à des activités spécialement étudiées et encadrées. Dans un monde idéal, il y aurait tout un éventail d'écoles spécialisées ou mélangées de telle façon qu'on puisse placer un enfant là où il pourrait faire le plus de progrès. Les différents types d'interaction sociale anormale qu'on rencontre chez les enfants autistes posent des problèmes différents. Les enfants qui sont indifférents et paraissent être dans un monde à eux sont tout spécialement vulnérables quand il y a trop de pression sociale. Ils ont besoin d'être encouragés à se joindre à toute activité qu'ils aiment, et on doit leur donner des chances d'élargir ce champ d'activité, mais ils ont aussi besoin qu'on les laisse se replier s'ils deviennent trop angoissés. La plupart de ces enfants ont peu ou pas de langage, aussi il est nécessaire de les observer soigneusement pour comprendre et anticiper leur réaction à toute situation, ce qui permet d'éviter les gros problèmes de comportement. Les enfants socialement passifs sont de loin les plus faciles à intégrer dans une classe. Ils sont souvent aimés des autres parce qu'ils font ce qu'on leur file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles demande dans les jeux et n'ont aucune exigence. Le danger, c'est qu'on risque de les ignorer et de les laisser ne rien apprendre. Les enseignants et les parents doivent faire un effort et évaluer les capacités de ces enfants afin de leur procurer une stimulation adéquate. Les enfants du troisième groupe, ceux qui sont actifs et bizarres dans leurs interactions sociales. Ce sont souvent ceux qui sont les plus difficiles à prendre en charge du fait de leur façon d'approcher les autres personnes. Ils ont tendance à importuner tout le monde, à poser sans cesse les mêmes questions ou à monologuer sans fin. Ils disent parfois des choses qui sont socialement déplacées et embarrassantes. Ils peuvent exiger des autres personnes qu'ils répondent sans cesse de la même façon aux mêmes questions et devenir agressifs ou faire une colère s'ils n'ont pas de réponse. Ces enfants-là risquent souvent de déranger le travail d'une classe entière et de causer l'angoisse de leur famille. Au contraire des enfants passifs, ils ne sont pas recherchés par les autres enfants. La meilleure façon d'aborder ce type de comportement est de fixer résolument des limites. Répondre aux questions une seule fois et ignorer les répétitions, ignorer aussi les monologues incessants sur le même sujet, et montrer à nouveau de l'intérêt seulement lorsque l'enfant aborde un nouveau sujet. Toutes les personnes dans l'environnement de l'enfant doivent avoir la même stratégie. Au début, les questions, monologues et colères s'aggravent, mais si tout le monde reste calme, de bonne humeur mais ferme, le comportement indésirable petit à petit diminue jusqu'à un niveau acceptable. Ceci n'est pas une stratégie facile à mettre en oeuvre, mais elle peut être très efficace. Toutes les personnes autistes, enfants ou adultes, sont naïves et innocentes comme elles ne comprennent pas les situations sociales, elles n'ont pas de méfiance sociale et ignorent aussi bien les aspects négatifs que les aspects positifs de l'interaction sociale. Ceux qui font des approches sont aussi capables de parler à n'importe quel étranger dans la rue qu'à des amis ou parents qu'ils connaissent bien. Si un enfant autiste a appris à embrasser, il risque d'embrasser n'importe qui, homme ou femme, connu ou inconnu. Ce genre d'attitudes doit être fermement découragé. Elles sont impropre socialement et pourrait même être dangereuse. Les parents se retrouvent tristes et inquiets car ayant passé tellement de temps et d'efforts à encourager la sociabilité de leur enfant, ils doivent soudain empêcher ces familiarités. Ils craignent que si on l'empêche d'être familier avec les étranger, il ne se replie sur lui-même. Heureusement, ce n'est pas ce qui se passe. Un enfant autiste peut apprendre de telles règles, si on les répète assez souvent, et montrer quand même de l'affection à sa famille et à ses proches. Après tout, une personne autiste a déjà dû apprendre tellement de règles qui lui semblent étranges qu'une de plus ne fera pas beaucoup de différence. Au cours du développement normal, l'adolescence est la période des changements physiques et psychologiques: une augmentation de la taille et de la force du corps, accompagnée d'une inconscience de soi plus grande, une moins bonne tolérance de l'autorité des adultes et un désir d'indépendance. Ces file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles changements existent aussi chez les personnes autistes, même si leur handicap les empêche de comprendre ce qui se passe. Il devient difficile pour les parents de maintenir le contrôle qu'ils avaient pu avoir auparavant. Même si la relation parent enfant était étroite et positive, il peut y avoir des difficultés à l'adolescence. Le problème qui se pose aux parents, c'est de décider quel degré de liberté ils peuvent sans danger accorder à leur fils ou leur fille autiste. On doit permettre à ceux qui sont les plus évolués et intelligents de prendre quelques risques en grandissant. Pour beaucoup cependant, la gravité de leur handicap est telle qu'il faut toujours que d'autres personnes s'occupent d'eux et les encadrent. L'apparition ou l'aggravation de problèmes de comportement ou d'agitation est fréquente à l'adolescence. Même des enfant qui étaient faciles et gentils peuvent devenir difficiles pendant cette phase, il se peut qu'ils tolèrent difficilement le contact social, et qu'ils apparaissent encore plus repliés et anormaux que pendant l'enfance. Il peut devenir nécessaire de réduire ou d'arrêter les exigences envers l'adolescent autiste pour qu'il fasse ce qu'on lui demande et participe à la vie sociale, jusqu'à ce que la phase difficile soit passée. Les médicaments sont quelquefois utiles, mais doivent être utilisés avec soin. Les adolescents normaux deviennent plus intéressés par les jeunes de leur âge et moins influencés par les idées de leurs parents. La plupart des adolescents autistes ne peuvent pas s'intégrer à un groupe de leur âge, mais ceux qui sont le plus sévèrement handicapés ne semblent pas en souffrir. Ceux qui sont plus évolué et plus conscients socialement essayent parfois de se faire des amis et de s'intégrer à un groupe mais risquent d'être l'objet de moqueries ou de se faire rejeter à cause de leur naïveté et de leur comportement bizarre. Ceci est une expérience douloureuse encore aggravée par le fait que la personne autiste n'en comprend pas les raisons. Souvent, elle trouve des explications inadéquates. Un jeune homme pensait qu'il n'avait pas d'amis parce qu'il avait les cheveux très noirs. Il essaya de les décolorer lui-même mais ce ne fut pas un succès. Dans cette situation, l'adolescent autiste a besoin d'être soutenu et réconforté par ses parents ou d'autres personnes en qui il a confiance. Il faut l'encourager à participer à des activités où il est particulièrement doué, comme par exemple les échecs. En grande Bretagne, il existe de nombreux clubs qui se consacrent à un intérêt particulier, comme la collection de boîtes d'allumettes, l'observation des avions, ou la rénovation de vieille gares de chemin de fer. Un certain nombre de personnes autistes parmi les plus évoluées a été admises dans ces clubs et a établi des liens d'amitiés avec des gens qui s'intéressent aux mêmes choses. Les changements physiques de la puberté se produisent normalement mais les implications psychologiques de la maturité sexuelle varient suivant l'individu concerné. La plupart des adolescents distants, repliés socialement ne présentent aucun intérêt sexuel pour les autres personnes et demeurent d'une file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles naïveté infantile dans ce domaine. Il arrive que ceux qui ont une intelligence normale ou proche de la normale et qui sont passifs ou bien actifs mais bizarres, prennent conscience de ce que les personnes normales ont des relations avec le sexe opposé, et que la plupart des gens se marient et ont des enfants. Ils essayent parfois de suivre le même chemin mais leur comportement social anormal rend encore plus difficile les relations avec le sexe opposé que les amitiés normales. De telles difficultés sociales risquent d'être la cause d'une réaction dépressive voire même d'une dépression. Il peut être nécessaire de donner des antidépresseurs, mais que ceuxci améliorent l'état dépressif ou non, il faut aussi une aide psychologique. Les formes habituelles de psychothérapie ou de psychanalyse n'ont que peu ou pas d'utilité dans ce cas. La personne autiste fonctionne de façon trop littérale, concrète et limitée pour comprendre des interprétations des raisons de ses problèmes. Le thérapeute doit avoir une connaissance détaillée de la nature des difficultés des autistes et avoir assez d'imagination et de sensibilité pour arriver à voir le monde avec les yeux de la personne autiste. Les discussions des problèmes doivent être à un niveau simple et faites dans un langage simple. Il faut encourager la personne autiste à se voir comme un être humain de valeur tel qu'il est et à réaliser qu'il n'a pas à être comme tout le monde. Les personnes autistes sont parfois encouragés quand on leur parle d'autres personnes handicapées ou excentriques qui ont vécu des vies satisfaisantes. À l'âge adulte, les différences entre les plus évolués et les plus handicapés sont très marquées. Cependant, ils ont toujours en commun les caractéristiques autistiques fondamentales. Tous ont toujours des problèmes d'interaction sociale et de communication. Il trouvent toujours le monde imprévisible, incompréhensible et souvent inquiétant, et tous ont besoin quand même qu'on leur structure et qu'on leur organise la vie quotidienne. Les moins handicapés évoluent mieux s'ils peuvent trouver une occupation qui leur convient. Il leur faut un travail qui leur procure une routine régulière, utilise leurs compétences particulières, avec des contacts sociaux limités. Le plus important, c'est que l'employeur et les collègues soient compréhensifs. Les personnes autistes ne peuvent pas changer leur style d'interaction sociale, donc ils sont dépendants de la tolérance des autres. Quelquefois, un don spécial peut leur être utile: par exemple, un jeune homme très bizarre était très admiré par ses collègues car il était le champion d'échec du bureau. Un autre était bien accepté parce qu'il était capable de jouer au piano de la cantine n'importe quel air demandé. Les adultes autistes les plus sévèrement handicapés ont aussi besoin d'une occupation, mais dans des conditions protégées ou leur comportement étrange est accepté. C'est aux gens qui s'occupent d'eux d'organiser le genre d'activités sociales simples et limitées qu'il peuvent apprécier. Quand on organise la vie d'une personne autiste, il faut trouver un équilibre entre trop et trop peu de contact sociaux. Chaque individu est différent et il faut trouver la bonne dose file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm Thématiques: Autisme: problématiques actuelles Il arrive un moment dans la vie où devenus adultes les enfants doivent quitter la maison de leurs parents. La plupart des gens normaux s'attendent à ce que leurs enfants deviennent adultes, et la plupart des parents encouragent l'indépendance. Ceci est beaucoup plus difficile pour une personne autiste, car beaucoup d'entre eux ont toujours besoin qu'on s'occupe d'eux. Cependant, partir de la maison pour aller dans un foyer avec d'autres adultes a des avantages certains pour les parents et le reste de la famille, et peut aussi aider la personne autiste à élargir sa vie sociale. Il y a beaucoup d'avantages à faire ce changement assez tôt dans la vie de l'adulte, quand les parents peuvent encore aider à trouver un placement convenable et rester en contact étroit afin de s'assurer que tout va bien. Des visites régulières à la maison facilitent aussi la transition. Que les personnes autistes fassent beaucoup ou peu de progrès, elles restent des étrangers dans notre monde social. Même les plus évolués, ceux qui apparaissent les plus indépendants risquent toujours de se comporter de façon étrange et inadaptée. Chaque individu a besoin d'une personne compréhensive, compatissante et expérimentée pour le conseiller et lui servir de soutien. Les parents jouent ce rôle tant qu'ils le peuvent mais il y a grand besoin que d'autres personnes remplissent ce rôle d'ami, de confident, de défenseur ou de tuteur quand aucun membre de la famille ne peut le faire, sinon, les personnes autistes se retrouvent isolées et solitaires sans qu'elles l'aient mérité ou désiré. C'est à nous qui vivons, travaillons avec ou pour elles qu'incombe la responsabilité d'essayer de faire en sorte que les structures d'aide et d'accueil soient là, quand elles en ont besoin et qu'il existe des dispositions légales pour les aider et les protéger. Conférence du Dr Lorna Wing (G.B.) traduite par Mme Chantal Tréhin. 1996, SARMM Ginette Boulanger. (Webmaster) file://C:\Éric\SASSLF\web\iquebec\FDC\themes\auti\TMP982015836.htm

Source: http://www.adaptationscolaire.net/themes/auti/documents/probauti_vitaut.pdf

Curriculum vitae

CURRICULUM VITAE NATIONALITY DATE AND PLACE OF BIRTH MARITAL STATUS Str. Avionului nr.3, bl.5C, sc 2, et 4, ap 26, Sect.1, Bucharest, Romania PROFESSION OCUPATION MD, specialist in endocrinology, Ph D student WORKPLACE “Carol Davila” University of Medicine and “Mihai Viteazul” high school Bucharest Faculty of Medicine, University of Medicine and Pharmacy &#

three.myconference.co.za

APSSA / SAAPI Friday, 4 October 2013 07h00-10h00 TEA & REGISTRATION JOPENING AND WELCOME JOINT SESSION : CHAIR Prof Sarel Malan o i 10h00-10h15 Opening and introduction of Minister of Health Prof Sarel Malan (UWC) Theuns Botha (Minister of Health, Western Cape) S 11h00-11h30 Key challenges faced in each sector ICPA-Sham Moodley : Academy-Dr Shirley-Anne Boschmans : SA

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