2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS. Tous droits réservés
Mémoire original Effet du racécadotril sur le recours aux soins dans le traitement des diarrhées aiguës du nourrisson et de l’enfant
B. Cojocaru, N. Bocquet, S. Timsit, C. Wille, C. Boursiquot, F. Marcombes,D. Garel, N. Sannier, G. Chéron*
Département des urgences pédiatriques, AP-HP, hôpital Necker-Enfants-Malades, 149, rue de Sèvres,75743 Paris cedex 15, France
(Reçu le 22 novembre 2001 ; accepté le 5 avril 2002)
Résumé Position du problème. – Le traitement des diarrhées aiguës repose sur une (ré)hydratation adaptée et une reprise précoce de l’alimentation. Inhibiteur des enképhalinases, le racécadotril réduit le poids des selles au cours des 48 premières heures et la durée des troubles digestifs. Le travail avait pour objectif de mesurer l’effet sur le recours secondaire aux soins de l’administration du racécadotril au cours d’une diarrhée aiguë du nourrisson et de l’enfant. Méthode. – L’étude était randomisée, ouverte et comparait le nombre de visites médicales pour un même épisode de diarrhée chez des enfants âgés de trois mois à trois ans, au cours de la première semaine suivant le passage aux urgences. Le racécadotril était administré dès le début de la réhy- dratation qu’elle soit orale ou intraveineuse et l’alimentation était reprise à la sixième heure. Le nom- bre de selles des deux premiers jours et la durée de la diarrhée étaient des critères secondaires de jugement. Résultats. – Cent soixante-six enfants ont été inclus. Les deux groupes ne différaient ni pour l’âge, ni pour le degré de déshydratation, ni pour la durée d’évolution avant la consultation. Le nombre de visites médicales (p < 0,05), le nombre de selles (p < 0,001) et la durée de la diarrhée (p < 10–9) étaient moindres dans le groupe traité quel que soit le mode de réhydratation initialement nécessaire. Conclusion. – Au cours des diarrhées aiguës, le racécadotril administré dès le début de la réhydra- tation orale ou intraveineuse réduit la durée des troubles et le nombre de visites médicales sollicitées par les parents au cours d’un même épisode diarrhéique. 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS diarrhée aiguë / réhydratation / racécadotril / urgences pédiatriques Summary – Benefit of racecadotril for acute diarrhoea treatment and emergency department visit. Background. – The treatment of diarrhoea relies on the maintenance or restoration of hydratation with maintenance of an adequate nutritional intake. Racecadotril has been shown to reduce the stools output during acute diarrhoea. The present work was aimed at measuring the number of emergency department visits for acute diarrhoea either the children received racecadotril or not.
Ce travail n’a bénéficié d’aucune aide de quelque nature que ce soit de la part de l’industrie pharmaceutique. *Correspondance et tirés à part. Adresse e-mail : [email protected] (G. Chéron).
Racécadotril et traitement des diarrhées aiguës
Method. – Racecadotril and rehydration were compared with rehydration alone in children aged three months to three years who had acute diarrhoea and were evaluated in the emergency department (ED). The primary end point was the number of medical exams during the week after starting treat- ment. Secondary end points were the number of stools during the first 48 hours, the duration of the diarrhoea and the weight on day 7. Results. – One hundred and sixty-six children were alternatively randomized to the treated and the control groups. There was no difference for age, degree of dehydration and length of illness before the first visit between the groups. Whatever type of rehydration (oral or IV), the treated group had a significant lower number of stools (p<0.001) and a faster recovery (p<10–9). The children receiving racecadotril needed less additional ED visits for the same episode (p<0.05). There was no difference for the weight-gain on day 7. Conclusions. – This study demonstrates the efficacy of racecadotril as adjuvant therapy to oral and IV rehydration in the treatment of acute diarrhoea and a fewer emergency department second visit before recovery. 2002 Éditions scientifiques et médicales Elsevier SAS gastroenteritis / rehydration / racecadotril / emergency service, hospital / child
La diarrhée reste une des premières causes de mor-
rhée s’accompagnerait d’un moindre recours aux
bidité et de mortalité de l’enfant, et un motif fréquent
soins après une première consultation.
de consultation aux urgences. Le plus souvent d’ori-gine virale et d’évolution bénigne, sa gravité poten-
MATÉRIEL ET MÉTHODE
tielle réside dans le risque de déshydratation. Le trai-tement
Cette étude expérimentale randomisée, ouverte, avait
compensation des pertes hydroélectrolytiques et la
pour but de comparer l’efficacité de l’association
réalimentation. Les progrès potentiels à venir résul-
racécadotril + réhydratation contre une réhydratation
teront de la mise à disposition de vaccins dirigés
simple au cours des diarrhées aiguës. Celles-ci étaient
contre les agents pathogènes les plus fréquents
définies par la présence d’au moins trois selles liqui-
de solution de réhydratation de moindre osmola-
des au cours des 12 dernières heures. Nous avons
rité et peut-être de la mise au point de molécules
inclus des enfants âgés de trois mois à trois ans exa-
régulatrices de la sécrétion intestinale. L’agent phar-
minés aux urgences pédiatriques pour une diarrhée
macologique idéal serait un inhibiteur de la sécré-
aiguë, qu’elle soit invasive ou non. Les critères
tion intestinale ou stimulerait la réabsorption d’eau
d’exclusion étaient les diarrhées aiguës supposées
et d’électrolytes, sans avoir d’effet sur le temps de
d’origine nosocomiale (apparition dans un délai de
transit intestinal, ni d’effet neurologique central
cinq jours après une hospitalisation), un traitement
Le rôle des neurotransmetteurs le long du tube diges-
antibiotique dans les huit jours précédents, les diar-
tif est progressivement démembré. Les enképhalines
rhées prolongées ou chroniques (de durée supérieure
puis leur inhibiteur, l’enképhalinase, ont été identi-
à sept jours), la prise préalable de racécadotril ou
fiés . Le développement d’un inhibiteur de l’enké-
d’un autre antidiarrhéique pour cet épisode de diar-
phalinase, le racécodatril, a ouvert de nouvelles pos-
rhée, la présence simultanée d’une bronchiolite et les
sibilités thérapeutiques. Inhibant la dégradation des
familles dont le suivi prospectif n’était pas possible
enképhalines, il prolonge leur effet antisécrétoire et
(absence de téléphone). Pour des raisons pratiques,
diminue la durée de la diarrhée Il prévient la
seuls les pédiatres seniors du service ont participé à
sécrétion hydroélectrolytique jéjunale induite par la
l’inclusion des enfants qu’ils prenaient en charge. Le
consentement écrit des familles pour participer à une
Nous avons souhaité évaluer les effets du racéca-
étude comportant une molécule ayant l’autorisation
dotril dans le traitement des diarrhées aiguës de
de mise sur le marché a été obtenu.
l’enfant. Notre hypothèse était que la réduction des
Après inclusion, les enfants étaient randomisés de
pertes hydriques et de la durée d’évolution de la diar-
manière alternative. Les enfants du groupe 1 rece-
vaient le racécadotril. Les trois premières prises
première consultation pour obtenir des informations
étaient données à l’inclusion, une heure et 12 heures
sur la date de la guérison, le poids à j7, le recours
plus tard. Le racécadotril était poursuivi à raison de
supplémentaire aux soins entre j2 et j7 et le motif
trois prises par jour jusqu’à la fin de la diarrhée
(inquiétude parentale, aggravation ou autre motif).
(absence de selles pendant au moins 12 heures). Dans
Le critère principal était le recours aux soins après
tous les cas le traitement était interrompu au bout de
le passage aux urgences. Les critères secondaires
sept jours. Chaque prise était de 10 mg pour les
étaient la durée de la diarrhée, le poids au septième
enfants pesant moins de 9 kg et de 20 mg pour les
jour et le nombre de selles dans les 48 premières heu-
Dans tous les cas, une hydratation ou une réhydra-
Les deux groupes ont été comparés par le test non
tation orale ou intraveineuse étaient prescrites en
paramétrique du 2 de Pearson pour les variables qua-
fonction de l’état clinique lors de la consultation. Une
litatives. Les résultats quantitatifs ont été exprimés
réhydratation orale au domicile était prescrite aux
par la moyenne et l’écart type. Le seuil de significa-
enfants dont la perte de poids était inférieure à 5 %.
Les enfants dont la perte de poids était supérieure à5 % et inférieure à 10 % étaient réhydratés par voie
RÉSULTATS
orale dans le service. Si les critères de sortie (cf infra)
Du 16 janvier au 31 mars 2001, près de 1 500 consul-
étaient validés en moins de quatre heures ils n’étaient
tations pour diarrhée aiguë ont été réalisées. Parmi
pas admis. Dans le cas contraire ils étaient hospita-
celles-ci, 166 enfants ont été inclus ; deux ont été
lisés et la réhydratation était poursuivie par voie orale
secondairement exclus (âge inférieur à trois mois,
si elle s’était avérée partiellement efficace (gain de
désir des parents). Des 164 enfants étudiés, 81 ont
poids). Ils étaient perfusés en cas d’échec de la réhy-
reçu du racécadotril (groupe 1). Quarante-quatre des
dratation orale (absence de prise pondérale, vomis-
81 enfants du groupe 1 et 48 des 83 enfants du
sements, ballonnement abdominal, refus d’alimenta-
groupe 2 ont été réhydratés par voie orale. Les pour-
tion, plus d’une selle toutes les deux heures). Lorsque
centages d’enfants non perfusés dans les deux grou-
la perte de poids était supérieure à 10 %, les enfants
pes ne différaient pas (54,3 contre 57,8 %).
étaient d’emblée perfusés et recevaient 10 à
Les caractéristiques cliniques des deux groupes
15 mL/kg d’une solution de macromolécules en 30
sont résumées dans le Ils ne différaient pour
minutes puis un soluté intraveineux (i.v.) de réhydra-
aucune d’entre elles. Les sous-groupes d’enfants per-
tation dont la composition et le débit étaient établis
fusés ne différaient pas non plus pour aucun de ces
en fonction de l’âge, de la perte de poids, du résultat
critères. Les hospitalisations initiales ont toutes été
de l’ionogramme sanguin. L’alimentation était
recommencée à H6 selon les recommandations de
Le recours secondaire aux soins a été analysé pour
l’ESPGAN . La décision de retour à domicile
154 familles. Quarante-et-une d’entre elles avaient
était prise lorsque étaient réunies les conditions sui-
eu une nouvelle consultation chez le médecin trai-
vantes : un état d’hydratation normalisé (perte de
tant ou à l’hôpital dont 29 fois pour le même motif.
poids inférieure à 5 %), la possibilité de s’alimenter
Ces consultations étaient plus fréquentes dans le
sans vomir, un débit de selles acceptable, et la capa-
groupe 2 (14/76 contre 27/78, 2 = 4,88, p < 0,05)
cité de la famille à assurer la suite du traitement.
notamment pour les enfants réhydratés par voie IV
Les données recueillies étaient le poids aux urgen-
. L’analyse en intention de traiter don-
ces, le nombre de selles par 24 heures, la quantité de
nait des résultats similaires. Dix de ces 41 enfants
boissons prise pendant 24 heures, la présence de
ont été hospitalisés au terme de cette nouvelle consul-
vomissements ou de fièvre. Pour les enfants qui
tation pour une réhydratation i.v. de 24 heures, dont
n’étaient pas hospitalisés, une feuille de surveillance
était remise aux parents pour noter ces items, les pri-
Le nombre de selles pendant les 48 premières heu-
ses alimentaires et les quantités bues. Une réévalua-
res et la durée totale de la diarrhée ont pu être
tion clinique systématique était faite à 48 heures aux
recueillis respectivement chez 75 et 73 enfants
urgences par l’investigateur principal. Les familles
(recueil incomplet des données par les parents pour
ont été contactées par téléphone sept jours après la
six et dix familles). Le nombre de selles des 48 pre-
Racécadotril et traitement des diarrhées aiguës
Tableau I. Caractéristiques cliniques des 164 enfants inclus.
Avant la venue aux urgences- Durée moyenne de la diarrhée (h)
Tableau II. Nouvelles consultations après le deuxième jour.
Motif de la consultation– Même épisode de diarrhée
mières heures (6,8 ± 3,8 dans le groupe 1 contre
(+ 4,4 %) et des 75 enfants du groupe 2 (+ 3,5 %) ne
9,5 ± 4,5 dans le groupe 2 ; p < 0,001) et la durée
différait pas. Les seuls effets indésirables ont été des
totale d’évolution de la diarrhée (97,2 ± 35,6 heures
difficultés à prendre le racécadotril, difficultés décri-
versus 137,7 ± 42,4 heures ; p < 10–9) étaient moin-
tes par les parents comme un problème de goût, dans
dres dans le groupe 1 que dans le groupe 2. Le nom-
six cas. Il n’y a pas eu confusion entre les sachets de
bre de selles des enfants du groupe 1 était moindre
racécadotril et ceux de solution de réhydratation.
quel que soit le mode de réhydratation (orale7,38 ± 4,03 contre 9,27 ± 4,43 ; p < 0,04 ; i.v. 6,16 ± 3,53 contre 9,82 ± 4,79 ; p < 0,001). DISCUSSION
Au septième jour, dix familles n’ont pas répondu
aux appels téléphoniques, dont trois du groupe 1. Ces
Inhibiteur de l’enképhalinase, le racécadotril n’aug-
dix enfants avaient été réhydratés par voie orale. Le
mente pas le temps de transit gastro-intestinal et donc
gain moyen de poids des 79 enfants du groupe 1
le risque de pullulation intestinale ou de création d’un
troisième secteur Plusieurs études menées
La diminution rapide du nombre de selles est l’élé-
chez l’homme adulte et chez l’animal ont montré son
ment clinique attendu par les parents pour évoquer
efficacité comme traitement adjuvant dans les diar-
la guérison. L’apport du racécadotril a été important
à cet égard. C’était le seul élément mesurable lors de
cebo et une troisième contre le lopéra-
la prise en charge des enfants qui n’étaient pas hos-
mide ont été réalisées pour les diarrhées de
pitalisés. C’est aussi un bon indicateur de l’inconfort
l’enfant. Elles concluent à une diminution des pertes
du patient. Nous ne pouvions pas dans les conditions
hydriques, du nombre de selles et de la durée de la
de l’ambulatoire mesurer l’évolution du poids des
diarrhée par rapport au groupe témoin.
selles, considérée par l’OMS comme le critère d’effi-
Dans ce travail la demande de nouvelle consulta-
cacité le plus pertinent. Notre objectif était de mesu-
tion est moins fréquente chez les enfants recevant le
rer les conséquences de ce nouveau traitement sur la
racécadotril. Cette différence est due essentiellement
demande ultérieure de soins, la durée de la diarrhée
à la moins longue durée d’évolution des troubles
et le poids à j7. Ces items peuvent être une approche
digestifs. Nous ne pouvons pas déduire de ces résul-
médicalement pertinente de l’efficacité en termes de
tats le nombre de consultations spontanées par épi-
santé publique. L’évolution du poids des selles a été
sode de diarrhée dans la mesure où une consultation
évaluée dans deux études contre placebo. À l’occa-
systématique au deuxième jour faisait partie du
sion de diarrhées aiguës chez des enfants âgés de trois
schéma d’études. Cette consultation et la pesée ont
mois à trois ans réhydratés à l’hôpital per os, Salazar-
permis aux familles de poser des questions complé-
Lindo et al. ont noté dans le groupe « racécadotril »
mentaires et peut-être d’être rassurées. Si elle n’avait
une réduction du poids des selles des 48 premières
pas eu lieu, certaines d’entre elles se seraient peut-
heures, des quantités de solution de réhydratationbues, et de la durée des troubles même dans le sous-
être adressées à leur médecin ou aux urgences. Cette
groupe des enfants chez lesquels un rotavirus avait
visite n’a néanmoins pas évité, dans près de 10 %
été retrouvé . Des résultats similaires ont été
des cas, une troisième consultation motivée par
obtenus dans l’étude multicentrique de Cézard et
l’inquiétude parentale et ce dans les deux groupes
al. chez des enfants âgés de trois mois à quatre
sans différence. Le petit nombre d’enfants inclus au
ans. Dans ce travail, le racécadotril était débuté chez
regard du nombre de passages aux urgences pour
des enfants réhydratés per os ou au terme de la réhy-
diarrhée aiguë au cours de la période d’étude tient
dratation intraveineuse lorsque celle-ci durait moins
d’une part aux critères d’inclusion, d’autre part à
de 12 heures. Nous avons institué ce traitement dès
l’organisation de l’équipe médicale. Les inclusions
le début de la réhydratation, quelles qu’en soient les
étaient réalisées sur la seule tranche horaire 8 h–19 h
modalités (per os ou i.v.), et obtenu dans le groupe
et proposées aux seules familles pouvant être revues
perfusé traité une réduction du nombre de selles des
par le même médecin de l’équipe. Notre étude ne
48 premières heures par rapport aux témoins. Le
comporte pas de placebo. Les témoins recevaient un
temps nécessaire à la réhydratation est fonction de
traitement « de référence » symptomatique asso-
l’importance de la perte de poids initiale et des per-
ciant un soluté de réhydratation et une réalimenta-
turbations ioniques notamment de la natrémie. Il ne
tion précoce selon les règles consensuelles établies
différait pas entre les deux groupes. En raison des
pour le traitement des diarrhées aiguës et le proto-
durées d’hospitalisation extrêmement courtes dans
cole en vigueur dans le service depuis plusieurs
l’unité et du suivi ambulatoire mis en place, nous ne
années. L’absence de placebo pourrait être un fac-
pouvions montrer une éventuelle différence de la
teur de consommation médicale de la part de familles
durée d’hospitalisation. Dans d’autres contextes, il
à la recherche d’une thérapeutique permettant une
conviendrait de rechercher l’incidence potentielle de
normalisation plus rapide du transit. Nous avons
ce traitement sur la durée de séjour et les infections
pensé que la consultation au deuxième jour pouvait
nosocomiales qui l’émaillent. Des enquêtes restent à
répondre à cette question alors même qu’aucune pres-
mener pour mesurer une éventuelle réduction des
cription médicamenteuse supplémentaire n’était faite
coûts tant directs qu’indirects liée à ce type de thé-
mais nous ne pouvons prétendre avoir reproduit ce
rapeutique au cours des épidémies de diarrhées dans
qui aurait résulté d’un éventuel effet placebo.
Racécadotril et traitement des diarrhées aiguës
CONCLUSION
8 Primi MP, Bueno L, Baumer P, Bérard H, Lecomte JM. Raceca-
dotril demonstrates intestinal antisecretory activity in vivo. Ali-ment Pharmacol Ther 1999 ; 1 (Suppl 6) : 3-7.
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preuve de son efficacité l’apport du racécadotril
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risson et de l’enfant se traduit néanmoins par une ré-
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au septième jour, par rapport au poids initial, n’est pas
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modifiée. Une réduction des coûts indirects de ces af-
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PAUL R. HUTSON CURRICULUM VITAE CORRESPONDENCE ADDRESS: TELEPHONE: ACADEMIC DEGREES: 1975 Biochemistry, U.C.L.A., Los Angeles, California1976 Chemistry, University of Washington, Seattle, Washington1979 Pharmacy, University of Washington, Seattle, Washington1981 University of Tennessee Center for the Health Sciences, Memphis, Tennessee LICENSURE: Wisconsin (Pharmacist, #11276)
November 4, 2009 LifeCell – Daily News Update October 22, 2009 Key Industry News: Publication sciencedaily.com Damaged knee joints might one day be repaired with cartilage grown from stem cells in a laboratory, based on research by Professor Kyriacos Athanasiou, chair of the UC Davis Department of Biomedical Engineering and his colleagues. Using adult stem ce