Une douleur réfractaire à votre traitement : avez-vous pensé à la névralgie du trijumeau?
Une douleur réfractaire à votre traitement : avez-vous pensé à la névralgie du trijumeau? Les situations cliniques couramment rencontrées nous amènent souvent à conclure à une étiologie endodontique, parodontale ou occlusale face à une douleur oro-dentaire. En l’absence de réponse à une thérapie conventionnelle, il s’avère essentiel de réviser le diagnostic à la lumière des caractéristiques de la douleur. La névralgie du trijumeau peut se présenter comme une douleur dentaire isolée sans facteur associé et mimer un tableau clinique réfractaire à toute thérapie. Au cours de cet entretien clinique, nous aurons l’occasion de revoir les caractéristiques de cette condition qui peut affecter profondément la qualité de vie d’un individu. Nous aborderons aussi l’étiologie et le traitement en précisant notre rôle comme dentiste. Étudiantes Consultants Annick Girard Dr Dany Morais Josée Godbout Dre Lise Payant Une douleur réfractaire à votre traitement : avez-vous pensé à la névralgie du trijumeau?
Une douleur réfractaire à votre traitement: avez-vous pensé à la névralgie du trijumeau?
Renseignements: La névralgie peut être observée sur les trois divisions, mais c'est surtout la deuxième et la troisième division qui sont touchées. Si la première est affectée, il y aura des écoulements lacrymaux et une dégénérescence vers les deux autres divisions. Les facteurs étiologiques sont la sclérose en plaques pour les jeunes patients, tous types de tumeurs ou de lésions qui peuvent affecter le nerf ou une compression par les vaisseaux sanguins. Traitements: Neurologue
La médication est le traitement initial utilisé pour la névralgie du trijumeau. On utilise principalement la carbamazépine (Tégrétol). L’effet de la CBZ est rapide, 69 % répondent après 24 h et 93 % répondent après 48 h. Plus de la moitié des patients répondent à une thérapie à long terme. Quand on administre de la CBZ, il y a des courbes de fluctuations pour le dosage chez un même individu : il peut y avoir des périodes où la concentration de CBZ peut être moindre pour soulager la douleur et d’autres périodes où il faut augmenter la concentration. Un suivi est donc toujours à faire. De plus, le Tégrétol amène plusieurs effets secondaires tels somnolence, agranulocytose et dysfonction hépatique. On peut le remplacer par le Dilantin, le Liorésal et depuis quelques années, le Neurontin est beaucoup utilisé. Maxillo-facial
L’injection d’alcool absolu a un effet qui dure environ un an, mais elle peut être répétée. C’est douloureux pour le patient et peut provoquer une perte de sensibilité ainsi qu’une dysfonction musculaire. L’alcool peut être remplacé par du glycérol, une petite dose est injectée pour détruire la partie où le nerf répond au point gâchette. Avec cette technique, les symptômes disparaissent après deux semaines et l’effet dure deux ans. L'avulsion nerveuse est simplement l'enlèvement du nerf, on s'en sert beaucoup quand on ne peut injecter l'alcool car d'autres structures pourraient être brûlées par celle-ci. Cependant, avec les années, le nerf repousse tranquillement. Une douleur réfractaire à votre traitement : avez-vous pensé à la névralgie du trijumeau?
Neurochirurgien La thermocoagulation est l'ablation thermique contrôlée des fibres du nerf ou de la racine du nerf. Cette technique utilise des points précis dans la peau et une guidance radiologique. En utilisant la fluoroscopie, l’instrument est placé à travers l'espace ptérigomandibulaire et infratemporal jusqu’à la base du crâne pour passer dans le foramen oval et ensuite atteindre le ganglion de Gasser. Le patient identifie la localisation des stimuli puis la radiofréquence thermique peut commencer. Le patient est sous anesthésie générale. Indications : -symptômes cliniques typiques
-personnes ayant plusieurs autres maladies simultanées.
Cependant la douleur peut être récurrente après un an. Pour la compression du ganglion de Gasser, on utilise un cathéter en silicone, il est introduit par un vaisseau sanguin. L’aiguille à son bout se détache quand le crâne est traversé vers le ganglion de Gasser. Un ballon est gonflé, compressant le ganglion et le massant. Pendant la chirurgie, il y a des radiographies prises pour connaître la position du ballon et sa forme pendant le gonflement. Tout cela dure environ 10 minutes. Indications : la névralgie de première division
Elle amène une paresthésie au patient. La chirurgie de décompression consiste à réduire la compression due aux vaisseaux sanguins. Les vaisseaux sont séparés du nerf et entre ceux-ci, on met soit une gélatine mousseuse ou un morceau de téflon. En ce qui concerne les veines, elles sont coagulées. Indications : -symptômes cliniques typiques
-bonne santé cardio-pulmonaire pour les patients de plus de 70 ans.
Les suppositions vont vers le fait que ce qui aide vraiment est la manipulation qui est faite au nerf. Elle amène une paresthésie et est la dernière chirurgie à être faite étant donné son caractère plus invasif.
Une douleur réfractaire à votre traitement : avez-vous pensé à la névralgie du trijumeau?
Conclusion: Il est très important pour nous de bien diagnostiquer la névralgie. Pour nous aider, nous pouvons nous rappeler que c'est une douleur récurrente, de nature électrique qui ne dure que quelques secondes, souvent associée à un point gâchette. Il faut prendre le temps d'informer le patient et de le guider pour déterminer la cause de son état car l'étiologie, comme on l'a vu, peut être grave. Il ne faut pas prendre la douleur à la légère car chez certains cela amène une dépression.
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