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Résumé des caractéristiques du produit 1. Nom du médicament
HALDOL DECANOAS 50 mg/ml solution injectable HALDOL DECANOAS 100 mg/ml solution injectable 2. Composition quantitative et qualitative
Une ampoule d'HALDOL DECANOAS 50 mg/ml solution injectable contient 70,52 mg de décanoate d'halopéridol (R 13 672) (équiv. à 50 mg d'halopéridol ) par ml. Une ampoule d'HALDOL DECANOAS 100 mg/ml solution injectable contient 141,04 mg de décanoate d'halopéridol (R 13 672) (équiv. à 100 mg d'halopéridol ) par ml. 3. Forme pharmaceutique
4. Données cliniques
4.1. Indications
thérapeutiques
Traitement d'entretien de troubles psychotiques 4.2. Posologie et mode d'administration
HALDOL DECANOAS est injecté par voie intramusculaire profonde (jamais par voie intraveineuse). La dose à administrer normalement est calculée à partir de la dose journalière orale d'halopéridol et/ou de la dose équivalente d'autres neuroleptiques. Cette dose journalière orale sera déterminée de préférence lorsque le traitement est stabilisé, après une période suffisante d'adaptations posologiques. HALDOL DECANOAS est disponible en 2 concentrations : ampoules à 50 mg/ml et ampoules à 100 mg/ml. Une injection de plus de 3 ml par site d'injection augmente le risque de réactions tissulaires On donne toutes les 4 semaines 10 à 15 fois la dose journalière orale d'halopéridol en mg. Par exemple : une dose thérapeutique orale stabilisée de 5 mg d'halopéridol devient une dose injectable de 5 x 15 = 75 mg d'HALDOL DECANOAS (0,75 ml de la concentration à 100 mg/ml ou 1,5 ml de la concentration à 50 mg/ml). Dans les états psychotiques légers et modérés, une dose de 50 à 150 mg suffira toutes les 4 semaines. Dans les états psychotiques graves, une dose plus élevée (jusqu'à 300 mg) sera souvent nécessaire. Pour le traitement de patients qui requièrent des doses relativement élevées, il est préférable d'utiliser les ampoules à concentration plus élevée (100 mg/ml). Si l'effet thérapeutique constaté s'avère insuffisant à la fin des deux premiers mois de traitement, le taux d’équilibre n'ayant pas encore été atteint, il est conseillé d'injecter temporairement une dose supplémentaire d'HALDOL DECANOAS (p.ex. 1 ml de la concentration à 50 mg/ml) ou d'administrer de l'halopéridol par voie orale (p.ex. 2 à 5 mg par jour). On peut également anticiper l'injection suivante d'HALDOL DECANOAS (voir rubrique 5.2. “Propriétés pharmacocinétiques"). Au cours du traitement par HALDOL DECANOAS, on s'efforcera d'atteindre la dose minimale efficace par des adaptations régulières de la dose. N.B.: De même, les cocktails de divers neuroleptiques peuvent être aisément remplacés Exemple: un "cocktail" oral de 5 mg d'halopéridol et de 150 mg de chlorpromazine peut être converti en son équivalent d'halopéridol : 5 + 3 = 8 mg d'halopéridol (50 mg de chlorpromazine = ±1 mg d'halopéridol). La dose mensuelle d'HALDOL DECANOAS est Chez les patients gériatriques et fort affaiblis, il est conseillé de commencer par des doses faibles, p.ex. 12,5 mg à 25 mg par période de 4 semaines. La dose est ensuite adaptée progressivement selon les besoins individuels du patient. 4.3. Contre-indications
La maladie de Parkinson. Etant donné que la maladie de Parkinson résulte d'une sécrétion insuffisante ou d'une activité trop faible de la dopamine, un neuroleptique ne pourra Etats comateux, dépression du système nerveux central notamment par l'alcool, hypersensibilité connue à l’un des composants ou à d’autres butyrophénones, lésions aux Allongement QT connu et antécédents familiaux d’allongement QT, troubles du rythme ou 4.4. Mises en garde et précautions particulières d'emploi
− Traitement concomitant par des médicaments qui peuvent provoquer un allongement QT
(voir rubrique 4.5 “Interactions avec d'autres médicaments et autres formes Dans de rares cas, il y a eu mort subite chez des patients psychiatriques traités par des médicaments antipsychotiques, parmi lesquels HALDOL DECANOAS. étant donné qu’un allongement QT a été observé pendant l’utilisation d’HALDOL DECANOAS, la prudence est de rigueur chez les patients présentant une tendance à l’allongement QT (syndrome du QT long, hypokaliémie, médicaments qui provoquent un allongement QT). − Si l'administration d'HALDOL DECANOAS est envisagée chez certains patients, il est recommandé de traiter ces patients suffisamment longtemps à l'avance (1 à 2 semaines) par HALDOL par voie orale, afin d'exclure une éventuelle réaction négative au − Lors de l'administration d'HALDOL DECANOAS à des patients ayant une dépression, le mécanisme de l'effet dépressogène, parfois attribué à un neuroleptique, n'est pas connu. On prendra cependant les précautions nécessaires lors du traitement de patients en état "dépressif" et l'on ajoutera éventuellement une médication antidépressive pour ceux-ci. − Chez les patients souffrant d’épilepsie ou dont l’anamnèse fait état de crises antérieures, une adaptation ou un ajustement des traitements antiépileptiques préventifs devra être envisagé en raison de l’éventuel abaissement du seuil convulsif. La prudence est de rigueur chez les patients prédisposés, notamment en cas de lésions − Des mesures préventives contre l'apparition de dyskinésie tardive sont justifiées par les hypothèses existantes en matière d'étiologie. Ainsi, il est conseillé de revoir régulièrement la dose d'entretien du neuroleptique et de veiller à ce qu'elle approche le plus possible la dose minimale efficace (voir aussi rubrique 4.8. "Effets indésirables"). − Afin de prévenir le syndrome malin des neuroleptiques, il convient d'être particulièrement attentif à des symptômes tels qu'accès de fièvre non immédiatement explicables, rigidité musculaire anormale ou soudain aggravée, mouvements oro-faciaux répétitifs, hypersalivation, mutisme, etc. (voir aussi rubrique 4.8. "Effets indésirables"). − Des précautions spéciales peuvent être nécessaires chez les patients ayant une faible tension artérielle (tension systolique de moins de 100 mmHg). La baisse de tension artérielle peut encore s'accentuer sous l'influence d'HALDOL DECANOAS. − Les personnes âgées sont plus sensibles à l'action de tels médicaments. Dès lors, il est recommandé de réduire la dose chez ces sujets (par exemple en commençant le traitement par une demi-dose). Lors d'un traitement intensif ou de longue durée, on peut très exceptionnellement observer une légère action hypotensive, avec hypotension − La prudence est de mise chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Lors d'un traitement prolongé par HALDOL, il peut être utile de contrôler à intervalles réguliers la fonction hépatique et la formule sanguine. − La prudence est également recommandée chez les patients présentant une pathologie thyroïdienne. En cas d'hyperthyroïdie, un traitement thyréostatique satisfaisant doit être − Bien qu’on ne dispose pas de preuves irréfutables concernant le rôle de la prolactine dans les tumeurs mammaires chez les femmes, une hyperprolactinémie, telle qu’en provoque la prise d’HALDOL, peut influencer négativement le pronostic d’un cancer du sein préexistant. C’est pourquoi le médicament sera administré avec prudence dans de − Des cas de thromboembolie veineuse (VTE) ont été rapportés avec des médicaments antipsychotiques. Étant donné que les patients traités à base d’antipsychotiques présentent souvent des facteurs de risque acquis de VTE, tous les facteurs de risques possibles de VTE doivent être identifiés avant et durant un traitement à base de HALDOL DECANOAS et des mesures préventives doivent être prises. Mortalité accrue chez les personnes âgées atteintes de démence
Des données provenant de deux études observationnelles à grande échelle ont montré que les personnes âgées atteintes de démence qui sont traitées avec des antipsychotiques présentent un risque légèrement accru de décès par rapport à celles qui ne sont pas traitées. Il n’existe pas suffisamment de données pour donner une estimation définitive de l’ampleur précise du risque et la cause de l’augmentation du HALODOL DECANOAS n’est pas autorisé pour le traitement de troubles du 4.5. Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions
HALDOL DECANOAS peut renforcer l’action sédative d’autres médicaments (tels que les barbituriques, les benzodiazépines, les antihistaminiques, la méthyldopa) et de l’alcool. Il en va de même pour les antihypertenseurs, ce qui peut entraîner une hypotension orthostatique. Bien qu'HALDOL DECANOAS ne présente pas d'activité déprimant la respiration, il peut renforcer une dépression respiratoire due à des morphinomimétiques. HALDOL DECANOAS inhibe l'action des agonistes de la dopamine, tels que la bromocriptine et le lisuride, et de la L-dopa. Certains médicaments (p.ex. phénobarbital, carbamazépine, rifampicine, phénytoïne), le tabac et l'alcool, qui stimulent dans le foie des enzymes métabolisants, peuvent accélérer le processus de métabolisation des neuroleptiques. Une adaptation de la médication peut alors s'avérer nécessaire. HALDOL DECANOAS inhibe la métabolisation des antidépresseurs tricycliques, ce qui augmente les taux plasmatiques de ces derniers. Dans des études pharmacocinétiques, des taux plasmatiques légèrement à modérément accrus d’HALDOL DECANOAS ont été observés en cas d’administration simultanée de quinidine, de buspirone, de fluoxétine. C’est pourquoi une réduction de la dose d’HALDOL Dans de rares cas, les symptômes suivants ont été rapportés en cas d’utilisation simultanée de lithium et d’HALDOL DECANOAS: encéphalopathie, symptômes extrapyramidaux, dyskinésie tardive, syndrome malin des neuroleptiques, troubles fonctionnels du tronc cérébral, syndrome cérébral aigu et coma. La plupart de ces symptômes étaient réversibles. On ne peut pas affirmer avec certitude que ces cas sont réellement dus à une interaction clinique. Cependant, il est conseillé d’arrêter immédiatement le traitement si ces symptômes se manifestent chez des patients traités par une association de lithium et d’HALDOL DECANOAS. HALDOL peut avoir une interaction avec d’autres médicaments α-adrénergiques. Selon la nature de l’interaction manifestée par l’autre médicament avec le récepteur α, la composante α-lytique d’HALDOL DECANOAS sera renforcée ou antagonisée. La prudence est de rigueur en cas d’utilisation concomitante de médicaments qui peuvent provoquer un allongement de l’intervalle QT, à savoir : - certains antiarythmiques, comme ceux de la classe 1A (p.ex. quinidine, disopyramide, procaïnamide) et de la classe III (p.ex. amiodarone, sotalol); - des antidépresseurs tricycliques tels que l’amitriptyline; - certains antidépresseurs tétracycliques comme la maprotiline; - certains antipsychotiques comme les phénothiazines (p.ex. la thioridazine), le pimozide - le cisapride, l’halofantrine, l’érythromycine i.v.; - l’amphotéricine B, la kétansérine, la pentamidine; La perturbation de l’équilibre électrolytique est un facteur de risque pour les arythmies cardiaques ; c’est pourquoi la prudence est de rigueur chez les patients qui prennent des diurétiques n’épargnant pas le potassium. Les neuroleptiques abaissent le seuil convulsif. La prudence est de mise en cas d’utilisation concomitante avec d’autres substances susceptibles de provoquer des convulsions, par 4.6. Grossesse et allaitement
Bien que les études chez les animaux de laboratoire n'aient pas mis en évidence d'effets tératogènes ou embryotoxiques, des cas isolés d’anomalies congénitales ont été signalés après exposition du fœtus à HALDOL, le plus souvent en association avec d’autres médicaments. Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (dont HALDOL DECANOAS) pendant le troisième trimestre de la grossesse, présentent un risque de réactions indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage, pouvant varier en termes de sévérité et de durée après l’accouchement. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, trouble de l’alimentation. En conséquence, les nouveau- nés doivent être étroitement surveillés. Il convient donc de mettre en balance les risques éventuels et les avantages potentiels du médicament avant de l'administrer pendant la De très petites quantités d'halopéridol peuvent être retrouvées dans le lait maternel. Si par exemple la mère prend 10 mg d'halopéridol par jour (200 mg d'HALDOL DECANOAS toutes les 4 semaines), la dose journalière qu’un nourrisson de 3 à 5 kg recevra via le lait sera de 0,0025 mg environ. Cette dose est comparable à moins d'une demi-goutte d'halopéridol (à 2 mg/ml) par jour pour un adulte. Des symptômes extrapyramidaux ont été observés chez des enfants allaités dont la mère était traitée par HALDOL DECANOAS. 4.7. Influence sur la capacité de conduire un véhicule et d'utiliser des machines
HALDOL DECANOAS peut interférer avec des activités qui requièrent la vigilance. C’est pourquoi on doit conseiller au patient de ne pas conduire de véhicule ni d’utiliser de machines tant que sa sensibilité individuelle n’est pas connue. 4.8. Effets
indésirables
D'une manière générale, le profil d'effets indésirables est celui de l’halopéridol. Comme pour tous les médicaments injectables, des réactions tissulaires locales ont été signalées. Ces effets indésirables possibles, découlant d'un blocage de la dopamine, sont — sur le plan individuel — fortement liés à la dose et sont le plus prononcés la première semaine Les signes cliniques les plus courants de ces symptômes extrapyramidaux sont : - dystonies aiguës : torticolis, trismus, crises oculogyres, crampes musculaires, notamment - acathisie : Impossibilité de rester assis ou debout sans bouger les membres inférieurs; - parkinsonisme : bradykinésie, akinésie, raideur musculaire, difficultés de marche, amimie, micrographie, tremblements, hypersalivation, etc. Une médication anticholinergique ou, si possible, une diminution de la dose font disparaître les symptômes de parkinsonisme. Il vaut mieux ne pas appliquer de façon routinière une prophylaxie par les anticholinergiques. Il se peut que l'activité de l'anticholinergique soit plus brève que l'activité inductrice de SEP de l'antipsychotique, même si l'administration de ce dernier a été arrêtée. Dans ce cas, une médication anticholinergique complémentaire est indiquée. Les benzodiazépines sont utiles en cas de crampes musculaires. Après un usage prolongé de neuroleptiques, il peut se produire un syndrome caractérisé le plus souvent par des mouvements involontaires et répétitifs des muscles oro-faciaux (le "syndrome bucco-linguo-masticatoire"). Le syndrome peut être masqué lorsque le traitement est réinstauré, lorsque la dose est augmentée ou lorsqu’on passe à un autre antipsychotique. D'une part, le lien causal avec les neuroleptiques (blocage de la dopamine) n'est pas clair. Les hypothèses actuelles tiennent compte de divers facteurs constitutionnels et, au plus, d’un effet déclenchant des neuroleptiques. D'autre part, il n'est pas non plus prouvé que l'usage prolongé de neuroleptiques aggrave les symptômes de dyskinésie tardive. Selon l'hypothèse qui prévaut aujourd'hui, une posologie continuellement trop élevée (dose supérieure à la dose nécessaire pour inhiber la psychose) contribuerait entre autres à l'apparition de ce syndrome. La prévention et le traitement peuvent être déterminés par les éléments suivants: • Si une médication antidopamine est absolument requise: - On peut réduire très lentement la dose (sur une période de plusieurs mois) jusqu'à obtention de la dose efficace la plus faible pour le traitement de la psychose. - On peut augmenter la dose de la médication antidopamine (de préférence avec un médicament possédant une action antidopamine marquée et sélective, tel l'halopéridol) jusqu'à ce que les symptômes les plus gênants soient maîtrisés. Ensuite, la dose doit diminuer progressivement en l'espace de plusieurs mois. • Si on peut se passer d'une médication antidopamine: Il convient d'arrêter l'administration d'HALDOL DECANOAS. Dans de nombreux cas, la situation se normalisera très lentement. Certains symptômes peuvent persister. Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN): Ce syndrome rare, associé à tous les neuroleptiques, consiste en un dérèglement végétatif central aigu entraînant des troubles graves des fonctions végétatives principales telles, entre autres, la thermorégulation, la respiration, les automatismes cardio-vasculaires. Le tableau clinique comporte surtout une raideur musculaire, une hyperthermie grave, des troubles de la conscience, un dérèglement neurovégétatif, un coma, des taux surélevés de CPK (créatine-phosphokinase), une rhabdomyolyse et une insuffisance rénale aiguë. Le syndrome a une issue mortelle dans plus de 15 % des cas. Le traitement appliqué à un stade précoce offre le plus de chances de succès. Ce stade précoce se caractérise par les symptômes suivants : augmentation de la rigidité musculaire, akinésie, agitation prononcée, mutisme, hypersalivation, difficultés de déglutition, syndrome bucco-linguo- masticatoire intense, sudation, tachycardie et forte fièvre sans cause démontrable. Le traitement doit se faire dans un service de soins intensifs et est, en dehors de l'arrêt de la médication neuroleptique, essentiellement symptomatique : il consiste à refroidir, rétablir l'équilibre électrolytique, combattre l'hypertonie musculaire. On a également utilisé les anticholinergiques, l'amantadine et les électrochocs comme traitement du SMN. Ont été occasionnellement mentionnés: dépression, sédation, agitation, lassitude, insomnie, céphalée, confusion, vertige, attaques de grand mal chez des épileptiques stabilisés, aggravations apparentes de symptômes psychotiques. Comme lors de l'utilisation d'autres neuroleptiques, une insuffisance respiratoire peut apparaître chez les Effets indésirables gastro-intestinaux: De la nausée, des vomissements, du pyrosis, une perte d'appétit et de la dyspepsie ont été signalés, de même que de la constipation. Les effets hormonaux dus aux neuroleptiques sont notamment l'hyperprolactinémie, qui peut entraîner de la galactorrhée, de la gynécomastie et de l'oligorrhée ou de l'aménorrhée. On a très rarement rapporté de l'hypoglycémie et des cas de syndrome d'antidiurèse De la tachycardie, de l'hypotension, de l’hypertension et des cas de syncope ont été occasionnellement mentionnés. Un allongement QT et/ou des arythmies ventriculaires ont été observés dans de très rares cas. Ces effets ont semblé apparaître le plus souvent à de très fortes doses et chez des patients prédisposés (voir aussi rubrique 4.4. “Mises en garde et précautions particulières d'emploi” Affections gravidiques, puerpérales et périnatales: Syndrome de sevrage médicamenteux néonatal (voir rubrique 4.6): fréquence - Troubles hépatiques: On a signalé des cas isolés de troubles de la fonction hépatique ou d’hépatite, le plus souvent de type cholestatique. . - Dyscrasie: On a très rarement constaté une agranulocytose et une thrombocytopénie lors d'un traitement par HALDOL. Le rapport causal n'est pas clair. - Réactions d'hypersensibilité: Quelques cas de photosensibilité ont été rapportés lors d'un traitement par HALDOL. Ici non plus, le rapport causal avec HALDOL n'est pas clair. Eruption cutanée, urticaire et anaphylaxie sont des phénomènes exceptionnels. - Autres effets mentionnés occasionnellement: Vue trouble, bouche sèche, rétention urinaire, priapisme, troubles de l’érection, œdème périphérique, transpiration excessive et hypersalivation, dérèglement de la température corporelle et changements de poids. Des cas de thromboembolie veineuse, y compris des cas d’embolie pulmonaire et des cas de thrombose veineuse profonde ont été rapportés avec des médicaments antipsychotiques – Fréquence inconnue. 5. Propriétés pharmacologiques
5.1. Propriétés
pharmacodynamiques
HALDOL DECANOAS est un ester de l'halopéridol et de l'acide décanoïque, et constitue à ce titre un neuroleptique-dépôt appartenant au groupe des butyrophénones. L'ester inactif est progressivement hydrolysé dans l'organisme de manière enzymatique, processus qui libère l'halopéridol actif. L'halopéridol est un puissant antagoniste de la dopamine. Il est donc à ranger parmi les neuroleptiques fortement incisifs. Un effet α1−adrénolytique modéré et un effet antisérotonine très léger (sur les récepteurs S2) font également partie de son profil pharmacologique. L'halopéridol ne présente aucune activité antihistaminique ou Les conséquences directes de l'effet antidopamine sont, au niveau cérébral : une activité incisive sur les délires et les hallucinations (probablement par interaction au niveau des tissus mésocorticaux et limbiques) et par une activité au niveau des noyaux gris centraux. Cette dernière activité est probablement à l'origine des effets indésirables extrapyramidaux moteurs (dystonie, acathisie et parkinsonisme). Les effets antidopaminergiques périphériques sont notamment responsables de l'action contre les nausées et les vomissements (via la zone-gâchette chimioréceptrice), du relâchement des sphincters gastriques et intestinaux et de l'augmentation de la libération de prolactine. HALDOL présente une activité sédative efficace sur le plan psychomoteur, ce qui explique en partie l'effet favorable exercé sur la manie et autres syndromes d'agitation. HALDOL DECANOAS possède les propriétés particulières suivantes: - Une dose unique adaptée permet d'obtenir un effet thérapeutique stable pendant - L'halopéridol est rapidement et régulièrement libéré. Dès lors, la concentration sanguine présente un vaste plateau sans pics irréguliers. - L'effet resocialisant : il est apparu que, chez les patients stabilisés par un traitement oral à l'halopéridol, le repli émotionnel régressait nettement après passage à la forme décanoate. 5.2. Propriétés
pharmacocinétiques
On peut retrouver l'halopéridol actif dans le plasma presque immédiatement après une administration intramusculaire. Chez l'être humain, la concentration sanguine maximale est atteinte le plus souvent le premier jour, et toujours en l'espace d'une semaine. Les taux plasmatiques diminuent ensuite progressivement. La demi-vie de 21 jours permet de respecter un intervalle de temps de 4 semaines au moins entre deux injections consécutives. Le schéma plasmatique stable (et l'activité stable au niveau des récepteurs) explique probablement pour une grande part l'amélioration des résultats cliniques (voir rubrique 5.1. Propriétés pharmacodynamiques"). Après trois mois environ, les taux plasmatiques moyens atteignent des valeurs d’équilibre. Cela signifie que chaque injection suivante laisse apparaître le même profil plasmatique. Au cours du premier mois (et parfois aussi au cours du second), une insuffisance de l'activité neuroleptique peut être constatée, en particulier vers la fin et par suite du fait que ce taux d'entretien n'a pas encore été atteint (voir rubrique 4.2. "Posologie et mode d'administration"). Il y a, entre les doses injectées et les taux plasmatiques, un rapport pratiquement linéaire à des doses allant jusqu'environ 450 mg de décanoate d'halopéridol. On estime qu’une concentration plasmatique se situant entre 4 µg/l et 25 µg/l est nécessaire pour obtenir une réponse clinique. L'halopéridol traverse aisément la barrière hémato-encéphalique. La cinétique de l'halopéridol libéré se déroule comme celle de l'halopéridol : la liaison aux protéines dans le sang est de 92 %. L'excrétion se fait pour 60 % par voie fécale, et pour 40 % par voie urinaire. 1 % seulement de l'halopéridol présent dans l'organisme est excrété par voie urinaire sous forme inchangée. L’halopéridol est surtout métabolisé par le biais du CYP3A4, et probablement nettement plus faiblement par le CYP2D6. Les métabolites n'ont 5.3. Données de sécurité précliniques
6. Données pharmaceutiques
6.1. Listes des excipients
d'incompatibilité
6.3. Validité
6.4. Mesures spéciales de précaution lors de la conservation
Conserver l’ampoule dans l’emballage extérieur à l’abri de la lumière. Avant d'utiliser les ampoules de 100 mg/ml, on les roulera entre les paumes des mains afin de les réchauffer. L'abréviation "exp." sur l'emballage signifie que la validité du médicament expire le dernier jour du mois mentionné après l'abréviation (mois et année). Garder le médicament hors de la portée et de la vue des enfants. 6.5. Nature et contenance du conditionnement
Emballage de 1 ampoule de 1 ml ou 3 ml à 50 mg/ml; Emballage de 1 ampoule de 1 ml à 100 mg/ml. 7. Titulaire de l'enregistrement
8. Numéros de l'enregistrement
Ampoules de 1 ml à 50 mg/ml : BE 116785 Ampoules de 1 ml à 100 mg/ml : BE 122787 Ampoules de 3 ml à 50 mg/ml : BE 116776 9. Mode de délivrance
La délivrance est soumise à la prescription médicale 10. Date de la première autorisation
Ampoules de 1 ml à 100 mg/ml : 20/4/1983 11. Date de la dernière révision du RCP : 30/10/2012
Date de la dernière approbation du RCP : 19/12/2012

Source: http://fr.janssenbelgium.be/sites/stage-fr-janssen-emea-be.emea.cl.datapipe.net/files/MSKP_Haldol_decanoas_F_0.pdf

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Cagayan de Oro City Water District ANNUAL PROCUREMENT PLAN For year 2012 EXPENSE ACCOUNT SCHEDULE OF ACTIVITIES PROCUREMENT PROGRAM/PROJECT 1ST QUARTER 2ND QUARTER 3RD QUARTER 4TH QUARTER TOTAL AMOUNT JANITORIAL SUPPLIES: CLEANING CHEMICALS: Furniture Spray CLEANING MATERIALS: Mophead DISINFECTANT: Alcohol, 70% Isoprophyl 500ml SCHEDULE OF ACTIVITIES PR

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