Sida : Menaces sur les génériques
Extrait du ReSo - Réformistes et Solidaires
Sida : Menaces sur les génériques
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Date de mise en ligne : mardi 8 mars 2005
ReSo - Réformistes et Solidaires Sida : Menaces sur les génériques SIDA : MENACES SUR LES GENERIQUES
Chaque jour dans le monde, 8500 malades du Sida meurent parce qu'ils n'ont pas accès aux traitements. Ils sont à
peine 10% à en bénéficier dans les pays pauvres. Et la situation va s'aggraver si nous ne réagissons pas à la
menace qui pèse aujourd'hui sur la production et l'exportation de ces médicaments à bas prix.
L'Inde est le principal producteur de médicaments génériques, les seuls qui soient accessibles aux millions de
malades des pays en développement. A partir du 26 février, le Parlement Indien va examiner u texte de loi qui vise à
bloquer la production et la commercialisation de ces copies (à bas prix) des médicaments de marques (aux prix
Le Combivir par exemple, médicament anti VIH le plus utilisé au monde, pourrait se trouver breveté et sa version
générique, fabriqué en Inde, disparaître. Alors même que 50% des séropositifs indiens et 30% des séropositifs
africains sous traitement à l'heure actuelle l'utilisent.
L'industrie générique indienne est une épine dans le pied des compagnies pharmaceutiques de marques et de leurs
alliés, au premier rang desquels figurent les Etats-Unis. Le 26 février, ces compagnies de marque auraient pu tirer
En effet, le gouvernement indien s'apprête à céder à la pression de ces puissants lobbies, pour sauvegarder les
profits des multinationales de la pharmacie. Or la vie de dizaines de millions de malades en Afrique, en Amérique du
Sud, en Asie dépend de l'industrie indienne. GENERIQUES INDIENS : LES ENJEUX
Dans la bataille mondiale pour des traitements contre le sida à des prix abordables, l'Inde a gagné une réputation de
« Robin des Bois » du ponde en développement. Avec des lois souples sur les brevets et une solide industrie de
médicaments contre le VIH/Sida à des prix abordables dans les pays pauvres. Par conséquent, il est
progressivement devenu, au grand dépit des partisans du libéralisme économique, un concurrent dérangeant des
compagnies pharmaceutiques de spécialités et de leurs alliées à l'OMC.
Depuis le 26 février, le gouvernement indien examine des amendements à sa loi sur les brevets visant à assurer une
protection sans précédent à toutes les innovations technologiques, y compris aux médicaments contre le Sida.
Promulgués par décret présidentiel le 26 décembre, les amendements devraient être votés par le Parlement indien
lors de la prochaine session parlementaire qui s'est ouverte le 26 février.
Avec le durcissement des lois indiennes sur les brevets, une lueur d'espoir s'éteint pour les personnes vivant avec le
Sida. La mise sur le marché des génériques a en effet permis d'abaisser le prix de certains médicaments contre le
VIH/Sida de 12000 $ à 140 $ par an. Dans les pays asiatiques où les règles sur les brevets sont strictes, comme le
Pakistan, les médicaments peuvent coûter jusqu'à huit fois ce qu'ils coûtent en Inde
Sida : Menaces sur les génériques
Pour les pays touchés par le Sida en Afrique, les conséquences pourraient être terribles. Les ministères de la Santé
de nombreux pays africains, du Ghana à la Namibie en passant par le Burkina Faso comptent aujourd'hui sur l'Inde
pour s'approvisionner en médicaments de qualité et abordables contre le VIH/Sida.
Ces gouvernements font maintenant appel à l'Organisation Mondiale de la Santé pour que l'Inde ne retire pas ces
médicaments à ceux qui en ont le plus besoin, que ce soit en Afrique ou dans d'autres régions pauvres. Les
activistes indiens rappellent n effet qu'en Inde 500 000 personnes ont besoin d'un traitement contre le Sida mais
n'ont pas les moyens pour le payer. La promesse formulée il y a un an par le gouvernement indien de traiter 100 000
malades dans les zones les plus affectées du pays n'a pas toujours été tenue. Si les amendements proposés
prennent force de loi, l'Inde s'éloignera encore un peu plus de la possibilité de garantir un accès aux médicaments
essentiels à ses citoyens les plus pauvres. D'après un rapport rédigé par Jonathan Cohen, chercheur pour le programme VIH/Sida et droits humains à Human
Regulating NeedDeciding on public financial intervention withinthe fields of healthcare and development aidAnna Krohwinkel-Karlsson and Ebba SjögrenRegulating NeedDeciding on public financial intervention withinthe fields of healthcare and development aidAnna Krohwinkel-Karlsson and Ebba SjögrenScore working paper 2006:1ISBN 91-89658-38-8ISSN 1404-5052 Deciding on public financial intervent
Accord national médico-mutualiste 2009–2010 ACCORD NATIONAL MEDICO-MUTUALISTE 2009–2010 En vertu des articles 26, 50 et 51 de la loi relative à l’assurance obligatoire soins de santé et indemnités, coordonnée le 14 juillet 1994, la Commission nationale médico-mutualiste (dénommée ci-après CNMM), sous la Présidence de M. Johan DE COCK, a conclu le 17 décembre 2008, l’accord